Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Disney News
film
25 août 2017

Nés en Chine

 

591d7481de60c434468b45c4

 

120_NES_EN_CHINE_persos_HD

Le label Disneynature a toujours su mettre en images les plus belles histoires que la nature a à nous offrir. Sa huitième production « Nés en Chine » ne déroge donc pas à la règle en nous offrant un voyage dans des contrées reculées et des animaux rarement montrées dans les documentaires animaliers traditionnels. Dépaysement garanti grâce à cette magnifique histoire aux images d’une pure beauté et portant sur des valeurs universelles.

Synopsis : Le destin de trois familles d’animaux s’entrecroise dans les environnements les plus extrêmes de notre planète, nous révélant les moments les plus intimes de leur existence.

« Nés en Chine » est un savoureux mélange de tout ce que Disneynature sait faire en matière de narration. En effet, nous retrouvons ici trois familles de mammifères déjà aperçus dans les opus précédent, il s’agit ainsi des ursidés, primates et félins.  Partant de ce constat, nous avons donc ce petit air de déjà vu dans les rapports maternels qu’entretiennent ces animaux.  Ce film animalier n’offre donc rien de bien nouveau dans sa construction si ce n’est peut-être la présence d’autres animaux dont les apparitions s’avèrent plus furtives comme la Grue du Japon ou encore l’Antilope du Tibet.

BIC_416   BIC_503      

Nous suivons ainsi  les aventures de Yaya une maman panda géant guidant son petit Mei Mei alors qu’il explore le monde et gagne en indépendance. Tao Tao, un Rhinopithèque de Roxellane -plus communément appelé singe doré - de deux ans relégué au second plan depuis la naissance de sa petite sœur quittant son clan pour rejoindre un petit groupe vivant en périphérie. Dawa, une femelle panthère des neiges – un animal discret et mystérieux rarement observé par l’homme – confrontée à l’incroyable difficulté d’élever ses deux petits dans l’un des habitats les plus hostiles de la planète.

 

BIC_106   BIC_202   BIC_302

La grande force de ce film est donc la diversité de ces espèces qui nous est ici présenté et certaines pour la première fois dans leur milieu naturel.
Qui plus est, l’environnement dans lequel évoluent nos héros est de toute beauté offrant aux spectateurs un voyage dans la Chine profonde, celle de ses mythes et de ses légendes, très loin de l’image que nous, occidentaux nous faisons de ce pays. 
Enfin comme dans chaque Disneynature, l’émotion devant toutes ces beautés naturelles (les animaux comme les paysages)  est présente, et nous donne envie de les protéger sans que l’on soit assommer de commentaires écologiques. Le tout est mis en musique par Barnaby Taylor qui signe une partition aux sonorités asiatiques bienvenues bien que trop timide.

BIC_209   BIC_622

« Nés en Chine » est un film à la beauté visuelle incroyable tant par ces décors que ces animaux. Ajouté à cela une histoire touchante qui saura émouvoir bon nombre de spectateur. Malheureusement l’originalité de l’œuvre d’un point de vue narratif est absente donnant lieu à quelques redondances par rapport aux précédentes productions du label.
Ceci dit, ce nouveau long- métrage reste impressionnant et il est toujours intéressant d’observer ces moments rares que seul cette chère Nature a le don de nous offrir. « Nés en Chine » est sans doute le plus impressionnant et l’un des meilleurs Disneynature ! 

 

3 juin 2017

Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar

 

Pirates_des_Caraibes_5_-_La_Vengeance_de_Salazar_film_logo

 

106609

Sortie en 2003, « Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl » a inauguré l’une des sagas les plus populaire du cinéma. Depuis, « Pirates des Caraïbes » s’est imposé comme un véritable phénomène culturel mondial avec la sortie de « Pirates des Caraïbes : Le Secret du Coffre Maudit » (2006), « Pirates des Caraïbes : Jusqu’au Bout du Monde » (2007) et « Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence » (2011). Malgré la déception des fans face à ce dernier, ces quatre films ont rapporté collectivement plus de 3,7 milliards de dollars au box-office international, mais ils ont surtout inspiré et enchanté les spectateurs de tous âges dans le monde entier.
En 2017, le Capitaine Jack Sparrow est de retour dans « Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar », un opus divertissant quoique peu original mais qui a le mérite de renouer avec l’ambiance des trois premiers volets, tout en offrant une fin à la hauteur de cette saga phénomène.

Synopsis : Les temps sont durs pour le Capitaine Jack, et le destin semble même vouloir s’acharner lorsqu’un redoutable équipage fantôme mené par son vieil ennemi, le terrifiant Capitaine Salazar, s’échappe du Triangle du Diable pour anéantir tous les flibustiers écumant les flots… Sparrow compris ! Le seul espoir de survie du Capitaine Jack est de retrouver le légendaire Trident de Poséidon, qui donne à celui qui le détient tout pouvoir sur les mers et les océans. Mais pour cela, il doit forger une alliance précaire avec Carina Smyth, une astronome aussi belle que brillante, et Henry, un jeune marin de la Royal Navy au caractère bien trempé. À la barre du Dying Gull, un minable petit rafiot, Sparrow va tout entreprendre pour contrer ses revers de fortune, mais aussi sauver sa vie face au plus implacable ennemi qu’il ait jamais eu à affronter…

potc5_dtlr4_2k_r709_marketing_stills_022317_86412_R   REF_BC0640_R

« Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar » s’inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs en proposant tous les codes qui en ont fait leur succès et offre sans mal un scénario à la hauteur des trois premiers épisodes, ce qui n’était pas le cas de « Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence » véritablement raté en tout point.
L’avantage de cet opus est qu’il ne cherche clairement à traîner l’intrigue et à partir dans des explications plus ou moins farfelues. Non, tout est ici très clair et nous allons directement à l’essentiel. Cette cinquième aventure permet également de donner quelques réponses à des questions qui étaient restées en suspens, de connaître le passé de certains personnages via des scènes de flashbacks et surtout de recentrer l’intrigue sur la famille Turner.
Si l’intrigue reste tout de même assez convenue, nous avons le plaisir d’assister à un foison de batailles maritimes, de quêtes, de trahisons et de légendes, qui sont, pour ce point beaucoup moins présentes qu’auparavant. Ici, les deux seules légendes maritimes présentées sont le trident de Poséidon, quête principal de cette aventure et objet de tous les désirs ainsi que le Triangle des Bermudes rebaptisé ici en Triangle du Diable, et représenté sous la forme d’une grotte…
En dehors de ces nombreux éléments, nous noterons que l’humour reste toujours aussi présent grâce à des dialogues et des situations dont seul Jack Sparrow a le secret. Quelques moments non sans émotion, et c’est une première, font une percée surprenante en ne nous laissant pas indemne notamment lors des scènes d’ouverture et finale.

P5-03208_R   P5-08617_R

Côté casting, l’équipage original est de retour à commencer bien entendu par Johnny Depp reprenant le rôle du Capitaine Jack Sparrow avec toujours autant d’énergie et d’amusement, et cela se voit. Toujours aussi drôle et s’aventurant dans des situations aussi cocasses qu’imprévisibles, ses fans ne seront pas déçu !
Il est secondé par Gibbs toujours interprété par Kevin R. McNally mais ne fait ici que de brèves apparitions.
L’une des nombreuses surprises de cet opus est clairement l’interprétation qu’offre Geoffrey Rush au personnage du Capitaine Hector Barbossa qui est tout bonnement magistral. Se Mêlant à une palette d’émotions, Barbossa est le seul protagoniste à avoir évolué et gagnera sans l’ombre d’un doute l’attachement des spectateurs.
« Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar » est aussi l’occasion de retrouver de façon plus anecdotique Orlando Bloom en tant que Will Turner et Keira Knightley en Elizabeth Swan/Turner.
Qui dit nouvelles aventures, dit aussi nouveaux personnages tous ici plus attachants les uns que les autres et offrant à la saga un  souffle nouveau.
Brenton Thwaites est le jeune Henry Turner, un marin de la Marine royale séduisant et plein d’entrain, il sillonne les mers à la recherche du trident de Poséidon, qui aurait le pouvoir de libérer son père de l’éternelle malédiction qui le frappe. Pas aussi charismatique que son père, Henry Turner a toutefois le mérite d’attirer la sympathie du public grâce à son histoire très touchante.
Le seul personnage féminin, en la personne de Carina Smith est interprété par Kaya Scodelario et offre à son personnage beaucoup de tendresse et de fraicheur sans pour autant marquer les esprits. Carina est une jeune et brillante mathématicienne et astronome. Sa beauté n’a d’égale que son intelligence… et sa volonté d’acier. Son arme ? Ni sabre ni poignard, mais le journal de Galilée, que lui a légué le père qu’elle n’a jamais connu. Ce guide des étoiles et des constellations pourrait la conduire vers le plus grand des trésors, celui qui recèle toute la puissance des mers et des océans !
Javier Bardem est le grand méchant de l’histoire, le Capitaine Salazar. À la barre de son navire, le redoutable Silent Mary, le terrifiant capitaine Salazar est surnommé le Boucher des Mers. Non sans raison… À la tête de son équipage de fantômes, il pourchasse avec une férocité démoniaque tous les pirates des Caraïbes pour les exterminer. Par fidélité à la Couronne espagnole, mais surtout pour se venger d’un certain flibustier… À chaque attaque, aucun équipage n’est épargné. Ou plutôt si : un unique survivant, pour que celui-ci puisse raconter l’horreur dont il a été le témoin !
Personnage très charismatique grâce à son acteur très convaincant, chacune de ses apparitions à l’écran est une réussite  et lui vaut l’une des belles surprises de ce long-métrage.

potc5_dtlr4_2k_r709_marketing_stills_022317_86421_R   HERSCHEL_R4_04

Pour la musique, Hanz Zimmer cède ici sa place Geoff Zanelli, qui signe une partition dans la droite lignée de son prédécesseur. N’oubliant pas les thèmes fort de la saga, nous retrouvons d’ailleurs avec un plaisir immense « He's A Pirate », le compositeur s’autorise tout de même à y mettre sa petite touche personnelle en y ajoutant de nouvelles musiques toutes aussi agréables à écouter.
Visuellement, ce cinquième opus est plutôt convaincant et s’inscrit là aussi dans la continuité de la saga. Les paysages sont superbes, et le duo effets visuels /effets physiques fonctionne à merveille si bien que l’on a parfois du mal à identifier le vrai du faux. Un travail donc d’une extrême qualité et finesse qui nous permet de nous immerger complétement dans l’aventure.

P5-05617_R   040_BC0260_comp_v10409

Après un « Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence » décevant de bout en bout, la saga reprend de plus belle grâce à ce cinquième épisode qui revient sur les fondamentaux avec une bonne dose d’aventure épique. Manquant peut-être d’originalité, c’est avec plaisir que nous retrouvons cette équipe de pirates bien décidés à nous faire passer par toutes les émotions. Car c’est bien là, le véritable trésor de cette aventure, réussir à nous tirer les larmes.  De plus ce film permet de boucler la boucle des intrigues abordées dans les précédents volets, et ce de façon fort intelligent et divertissant. Présenté comme l’ultime aventure de la saga, Jack Sparrow et son équipage pourraient cependant revenir pour une 6ème aventure comme nous le laisse supposer une scène post-générique assez intrigante…

 

 

<< < 10 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 > >>