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Disney News
film
25 octobre 2018

Jean-Christophe et Winnie

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Les Studios Disney continuent sur leur lancée afin de remettre sur le devant de la scène leurs stars de l’animation les plus iconiques à coup d’adaptation en prise de vues réelles. Cette fois-ci c’est au tour d’un des personnages les plus apprécié des enfants et plus particulièrement des familles : Winnie l’Ourson
« Jean-Christophe et Winnie » n’est pas un énième remake, c’est surtout une suite des aventures du petit garçon et de ces célèbres peluche, ce petit garçon qui a aujourd’hui bien grandi. Long-métrage rempli de nostalgie, de tendresse et un brin de mélancolie « Jean-Christophe et Winnie » saura à coup sûr ravir parents et enfants !

Synopsis : Le temps a passé. Jean-Christophe, le petit garçon qui adorait arpenter la Forêt des Rêves bleus en compagnie de ses adorables et intrépides animaux en peluche, est désormais adulte. Mais avec l'âge, il est devenu sérieux et a perdu toute son imagination. Pour lui rappeler l’enfant attachant et enjoué qu'il n’a jamais cessé d’être, ses célèbres amis vont prendre tous les risques, y compris celui de s'aventurer dans notre monde bien réel…

Winnie l’Ourson est un personnage né en 1924 sous la plume de l’auteur anglais  Alan Alexander Milne. Pour créer son petit ourson fétiche, Milne s’est en fait inspiré de son fils nommé Jean-Christophe (Christopher Robin) et de sa relation avec son ours en peluche et ses autres jouets. Ces ouvrages illustrés par les célèbres dessins d’Ernest H. Shepard deviennent alors vite des classiques de la littérature enfantine.
En 1966, les Studios Disney s’intéresse au phénomène et sortent jusqu’en 1974 trois moyen métrage intitulés  « Winnie l’Ourson et l’Arbre à Miel », « Winnie l’Ourson dans le Vent » et « Winnie l’Ourson et le Tigre Fou ». Ces trois moyen-métrages qui seront compilés pour une sortie au cinéma sous le titre de « Les Aventures de Winnie l’Ourson » qui sera donc la première apparition de l’ourson au cinéma. Son extrême popularité convaincra les Studios aux grandes oreilles d’exploiter cet univers en proposant plusieurs autres films d’animation, moyen-métrages, séries et autres produits dérivés  pour son public.
En 2018, les habitants de la Forêt des Rêves Bleues reviennent sous la houlette de Marc Foster déjà aux manettes de nombreux films comme « Neverland ».

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Dans cette aventure nous retrouvons donc Jean-Christophe, marié, père de famille et travaillant sans relâche pour une société fabriquant des valises, l’obligeant à annuler des week-ends en famille, ou même oublier peu à peu son âme de petit garçon et par conséquent tous ses amis d’enfance avec lesquels il aimait tant s’amuser. Un personnage qui n’est pas s’en rappeler le Peter Pan du film « Hook, ou la Revanche du capitaine Crochet » de Steven Spielberg.
C’est avec plaisir que le public retrouvera toute la tendresse, l’humour et l’émotion que l’univers de Winnie l’Ourson procure à chacun, notamment grâce à de nombreux clins d’œil bienvenus disséminés ici et là. Des clins-d’œil que l’on retrouve dans les dialogues jusque dans les décors en passant par la musique et parfois certaines scènes, bref,  rien n’est ici oublié. Tout ceci nous prouvant donc la maîtrise parfaite du sujet par le réalisateur qui semble connaître cet univers sur le bout des doigts et qui par de fait, ne le trahi jamais. Un très joli travail !
D’ailleurs on remarquera que le film débute dans la grande tradition Disney, c’est-à-dire par un livre. Malheureusement ici, cela ne créé pas la surprise escompté. En effet, à vouloir trop abusé de pages aux dessins crayonnés et de chapitres défilant sous nos yeux pour introduire le film, le début de « Jean-Christophe et Winnie » paraît excessivement long…

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Malgré ce léger défaut, « Jean-Christophe et Winnie » est un petit film simple, plein de charme qui prend son temps en emportant son public dans un tourbillon d’émotions véhiculé tout particulièrement par le message que porte le long-métrage, celui de trouver le bon équilibre entre travail et famille sans pour autant oublié son âme d’enfant. Le plus touchant est assurément ce lien qui unit Winnie et Jean-Christophe débordant de tendresse et rappelant à chacun de nous des souvenirs de jouets qui nous ont marqué pendant notre enfance.

Le deuxième point fort de « Jean-Christophe et Winnie » après son ambiance est sans aucun doute son casting interprétant des personnages fort attachants. Commençons tout naturellement par Winnie et ses amis ici réalisés en CGI les rendant réalistes tout en gardant leurs caractéristiques qu’on leur connaît si bien. Si le design des personnages connu des films d’animation a été gardé, il est intéressant de voir que pour ce film, quelques-uns de leurs traits rappelle les illustrations d’Ernest H. Shepard. Les couleurs de leur pelage ont également un aspect « usé » collant parfaitement à l’ambiance du film. Nous sommes en revanche un peu moins fans de l’apparence de Maître Hibou et Coco Lapin, s’expliquant notamment par le fait qu’ils se démarquent vraiment trop du design des autres habitants de la Forêt des Rêves Bleues, les rendant pour le coup beaucoup trop réalistes.
Cerise sur le gâteau (au miel), les fans seront heureux de retrouver le casting vocal français qui a bercé leur enfance (ndlr : Roger Carel ne doublant plus Winnie depuis 2011, c’est Jean-Claude Donda qui a pris le relai).
Du côté des acteurs réels, on retrouve Ewan McGregor qui interprète un Jean-Christophe adulte, perdu tant dans sa vie professionnelle que privée jusqu’à ce que Winnie lui fasse retrouver le goût à la vie. Très touchant, le spectateur s’identifiera facilement à  ce Jean-Christophe qui est finalement ici une représentation de notre mode de vie actuelle dans lequel nous ne prenons pas assez de temps pour profiter des choses essentielles. 
Evelyne, sa femme est interprétée par la belle Hayley Atwell, une femme au foyer pleine de tendresse mais qui n’hésite pas à agir lorsqu’elle voit son mari passer de moins en moins de temps à la maison. Leur fille Madeleine (Bronte Carmichael) souffre aussi du manque de présence de son pére qui ne pense qu’à une seule chose : son entrée au pensionnat… 

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Soulignons enfin les deux autres points forts du long-métrage : la musique et les décors.
La partition est ici signée Geoff Zanelli et Jon Brion qui ont eu la lourde tâche de retranscrire l’ambiance des films d’animation, et il se trouve que la mission est plus que réussie puisque c’est avec un certain talent que les deux hommes réussissent  à nous faire remonter des souvenirs grâce aux différentes reprises ici et là des notes et chansons écrites par les frères Sherman à l’époque et que nous connaissons tous sur le bout des doigts comme par exemple « C’est Merveilleux d’être un Tigre ».
Richard Sherman que nous retrouvons à l’écriture de trois nouvelles chansons toutes aussi entêtantes les unes que les autres. Autre cadeau pour les fans, le compositeur légendaire s’offre un caméo assez inattendu lors du générique !
Les décors pourront en dérouter plus d’un mais il faut reconnaître que ce parti prit esthétique donne au film sa propre identité. En effet, les couleurs pastel presque délavées de la campagne anglaise et les couleurs plus sombres du Londres de l’après-guerre résument parfaitement l’intrigue dans laquelle nous sommes projetés. On notera d’ailleurs que la forêt dans laquelle a été tourné cet opus est bouffante tant elle semble directement sortie des films d’animation ! Incroyable !

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« Jean-Christophe et Winnie » est un petit film simple comme il s’en fait peu de nos jours au cinéma. Sans prise de tête, le public pourra certainement lui reprocher son démarrage un peu long et son scénario enfantin sans que celui-ci soit dédié au jeune public. Et c’est là que ça pose problème, le long-métrage ne sait pas à quel cible s’adresser. 
Quoiqu’il en soit entre mélancolie, nostalgie et par ses personnages véritablement attachants « Jean-Christophe et Winnie » saura à coup sûr émouvoir son public qui se verra remémorer des souvenirs d’enfance !

21 juillet 2018

Ant-Man et la Guêpe

 


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Après le succès mondial « Avengers : Infinity War », les Studios Marvel marque une pause en offrant au public de nouvelles aventures à l’homme fourmi découvert dans son premier film solo il y a 3 ans. Accompagné ici d’une super-héroïne aussi déterminée que sexy « Ant-Man et la Guêpe » est un blockbuster dynamique, frais, profondément humain mais malheureusement assez convenu…

Synopsis : Après les événements survenus dans « Captain America : Civil War », Scott Lang a bien du mal à concilier sa vie de super-héros et ses responsabilités de père. Mais ses réflexions sur les conséquences de ses choix tournent court lorsque Hope van Dyne et le Dr Hank Pym lui confient une nouvelle mission urgente… Scott va devoir renfiler son costume et apprendre à se battre aux côtés de la Guêpe afin de faire toute la lumière sur des secrets enfouis de longue date…

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Pour ce deuxième volet des aventures de Ant-Man, le réalisateur Peyton Reed nous sert une recette certes efficace et divertissante mais qui semble faire du sur place, en n’offrant rien de bien nouveau et surprenant si l’on compare au premier opus où le tout avait déjà était bien exploité. En revanche là où « Ant-Man et la Guêpe » est intéressant, c’est dans ses enjeux. En effet les héros ne cherchent pas ici à sauver le monde mais sont plutôt confronter à des  problématiques plus humaines et personnelles, tout comme les motivations du méchant du film, le Fantôme.
Un méchant ou plutôt une méchante très originale tant elle est mise en valeur par des scénes d’actions qui valent le détour et encore rarement vu chez Marvel, couplé à des effets spéciaux sympathiques assez réussis.
Malgré son grand manque de créativité scénaristique, « Ant-Man e la Guêpe » est sans aucun doute un grand bol d’air frais dans ce Marvel Cinematic Universe devenant de plus en plus sombre. Scènes d’actions à couper le souffle aidé par des effets visuels impressionnants. Les rétrécissements et agrandissement d’objets et de personnages sont tout simplement bluffant, nous en mettant littéralement plein la vue. L’humour étant la marque de fabrique de la franchise, est bien évidemment également présente en grande quantité, de quoi avoir la banane pendant tout la durée du long-métrage (et même après…). « Ant-Man et la Guêpe » n’est certes pas un film Marvel inoubliable mais fait son job en tant que bonne comédie d’action.

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Là où « Ant-Man et la Guêpe » fonctionne à 100% c’est clairement dans son casting qui repose sur un trio totalement fusionnel. De plus, la bonne idée de l’intrigue est d’avoir mis au premier plan une nouvelle super-héroïne en la personne de la Guêpe. L’actrice Evangeline Lilly prend ici toute l’ampleur qu’elle mérite en incarnant un réel et bel atout féminin dans cet univers principalement dominé par la gente masculine. De ce fait elle prend ici le premier rôle et porte le film entièrement sur ces épaules, le personnage de Scott Lang au second plan. Vous l’aurez compris le personnage de la Guêpe est LA réelle bonne surprise de ce film !
Paul Rudd quant à lui endosse une nouvelle fois le costume de Scott Lang alias Ant-Man assigné à résidence suite à ses exploits avec les Avengers dans
« Captain America : Civil War ». L’acteur nous offre ici une prestation tout en décontraction, dynamisme et bonne humeur.
Michael Douglas interprète le professeur Hank Pym qui pour notre plus grand bonheur est un plus présent et s’investit dans l’action.
Dans les anciens personnages n’oublions pas non plus l’acteur Michael Peña interprète de Luis l’atout humoristique de l’opus et la jeune Abby Ryder Fortson alias Cassy la fille de Scott Lang qui apporte son petit vent de fraîcheur et d’innocence.

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Avec « Ant-Man et la Guêpe », nous faisons également la connaissance de nouvelles têtes comme le Fantôme, un méchant anecdotique aux motivations certes haumaines mais discutables interprété par Hannah John-Kamen.
Deux acteurs de grand talent viennent compléter le casting, à savoir Michelle Pfeiffer (Janet Van Dyme) malheureusement peu présente à l'écran et Laurence Fishburne (Bill Foster).

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Véritable bouffée d’oxygène et pause bienvenue dans le MCU, « Ant-Man et la Guêpe » séduira à coup sûr celles et ceux ayant apprécié le premier opus. Ses personnages attachants et son humour font de cette suite, un long-métrage convenable mais dénué d’ambition et prévisible à souhait !
Seul bonne surprise le personnage de la Guêpe superbement mise en avant et le lien fait avec « Avengers : Infinity War »
« Ant-Man et la Guêpe » n’est clairement pas le meilleur film du catalogue Marvel, mais se révèle d’être un excellent divertissement, et c’est bien ça le principal ! 

 

 

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