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Disney News
film
7 juin 2018

Solo : A Star Wars Story

 

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« Solo : A Star Wars Story » est le deuxième spin-off consacré à l’univers imaginé par Georges Lucas. En effet suite au rachat de Lucasfilm par la Walt Disney Company en 2012, l’idée était de lancer en parallèle de la saga une série de long-métrage complétement indépendant. C’est ainsi qu’en 2016, sortit « Rogue One : A Star Wars Story », un film étonnamment qualitatif du début à la fin.
Annoncé en 2015, le deuxième spin-off « Solo : A Star Wars Story » était donc très attendu, qui plus est traitant de la jeunesse d’un personnage mythique aux yeux des fans.
Malheureusement sa production laborieuse et les mauvaises critiques infondées du Festival de Cannes n’auront pas aidé le film à se faire une bonne réputation.
Finalement « Solo : A Star Wars Story » n’est pas la catastrophe annoncée, bien au contraire et ouvre même de nouvelles portes vers d’autres horizons avec notamment  le transfert de l’Univers Etendu sur grand écran.

Synopsis : A travers une série d'évasions audacieuses dans les profondeurs d'un monde criminel sombre et dangereux, Han Solo rencontre son puissant futur co-pilote Chewbaca et croise la route du célèbre parieur Lando Calrissian…

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« Solo : A Star Wars Story » est clairement le film qui se démarque le plus parmi tous ceux consacrés à cette galaxie lointaine, très lointaine. En effet contrairement à « Rogue One : A Star Wars Story » qui ne s’éloignait pas de l’univers que l’on connaît bien, celui-ci nous livre une toute autre dimension, celle d’un monde dangereux peuplé de criminels et de truands où leur seul enjeu est non pas de se rebeller contre l’Empire mais tout simplement de survivre. Les enjeux sont dès lors beaucoup moins importants que ceux auxquels nous avons été habitués. Ceci dit nous retrouvons par ailleurs avec plaisir des têtes connues qui permettent de connecter ce long-métrage à la saga principale. Le spectateur apprend donc les origines de Han Solo, Chewbacca et Lando Calrissian et assiste à leur amitié naissante qui les mènera vers les aventures que nous leur connaissons. En dehors de ces personnages notons cette absence de symboles que les fans apprécient tant dans les œuvres Star Wars comme l’Empire ou les Chevaliers Jedi et qui font de ce film, un opus bien plus indépendant que son prédécesseur. Ceci dit, ce manque repères n’entache en rien à la qualité de ce deuxième spin-off qui se veut surprenant et audacieux en proposant une nouvelle facette de l’univers Star Wars jusque-là encore inexploré. Il est d’ailleurs intéressant de voir  que de nombreux clins d’œil sont dispersés ici et là faisant référence aux précédents opus et même au séries télévisé ou dévoilant des événements seulement évoqués comme par exemple le fameux Raid de Kessel. Une preuve de plus que ce film été réalisé afin tout le respect envers la franchise dont il découle.

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« Solo : A Star Wars Story » est un film de braquage (cf. scène de l’attaque du train) avec une petite dose de western bienvenue notamment dans les couleurs utilisées mais aussi pour ses nombreux rebondissements et ses tirs aux pistolets.
Les scènes d’action nombreuses sont également au rendez-vous réalisées à l’aide d’effets spéciaux comme on est en droit d’en attendre d’une production Lucasfilm, c’est-à-dire plus que convaincants. En bref, on ne s’ennuie pas ! Malheureusement on regrettera le choix de cette photographie sombre, très minérale et à des années lumières de celle colorée de la saga. Mais finalement lorsque l’on y pense, cette photographie sale, poussiéreuse est à l’image de l’histoire racontée.

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Concernant le casting, un problème surgit rapidement. En effet, l’idée de raconter la jeunesse d’un personnage culte avec un acteur différent est assez déstabilisant surtout lorsque l’histoire racontée ici se situe 10 ans avant « Un Nouvel Espoir ». Cependant Alden Ehrenreich qui interpréte Han Solo s’en sort globalement assez bien même s’il n’a en rien le charisme d’Harison Ford. En revanche rien à redire quant à la complicité de Solo avec Chewbacca qui elle  reste inchangé et toujours aussi attachante.
La véritable bonne surprise de ce casting vient de Donald Glover interprétant magistralement le rôle du jeune Lando Calrissian.
La star de « Game of Thrones » Emilia Clarke interprète  Qi'Ra l'amie d'enfance de Han Solo. L’atout charme de l’opus peine à convaincre dans la première partie avant de prendre son envol et se révéler dans la seconde.
Notons également le charismatique méchant de l’histoire Dryden Voss, le chef du cartel L'Aube Écarlate interprété par Paul Bettany.

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La bande-originale de « Solo : A Star Wars Story » composée par John Powell s’avère être d’excellente qualité. Respectant l’univers musical créé par John Williams en le réinventant, celle-ci se trouve être celle qui s’éloigne le plus de ce qu’on a l’habitude d’entendre dans les productions Lucasfilm. Entre moments épiques et autres plus calmes, la partition accompagnera efficacement le spectateur tout au long du film.

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« Solo : A Star Wars Story » est malgré ses problèmes de production qu’il a dû subir un film convaincant, rendant parfaitement hommage à la mythologie Star Wars. Le réalisateur Ron Howard réussi le pari de faire de cet opus un divertissement 100% fun sans avoir l’ambition d’être le meilleur Star Wars.
« Solo : A Star Wars Story » a tout de même le mérite d’écrire une nouvelle page de la saga en développant sur grand écran cet Univers Etendu tant apprécié des fans. Malheureusement personne ne pourra s’enlever de la tête le visage si charismatique d’Harrison Ford ici remplacé par un jeune acteur faisant ce qu’il peut pour se faire une place dans le cœur des spectateurs.
N’étant en rien la catastrophe annoncée, « Solo : A Star Wars Story » est un bon moyen pour s’échapper à nouveau à bord du Faucon Millenium dans cette galaxie lointaine très lointaine.

 

24 janvier 2018

The Greatest Showman

 


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S’il y a bien un genre cinématographique qui traverse le temps au même titre que l’Animation, c’est bien celui de la Comédie Musicale qui fit d’abord les riches heures de l’âge d’or d’Hollywood puis devenant plus discrètes pour revenir plus régulièrement depuis le début des années 2000 dans les salles obscures. Et le public répond présent comme en témoigne les récents succès de « Les Misérables » (2012), « La La Land » (2017) ou « La Belle et la Bête » (2017).
En 2018, c’est Hugh Jackman, révélé en 2000 dans le premier opus de la saga X-Men, qui nous emporte avec « The Greatest Showman », dans la vie romancée de P.T Barnum, célèbre producteur de spectacle américain du XIXème siècle. Production remplie de bonne humeur et de couleurs, « The Greatest Showman » se révèle être un numéro fantastique !

Synopsis : Inspirée par l’ambition et l’imagination de P.T Barnum, voici l’histoire d’un visionnaire parti de rien qui a créé un spectacle devenu un phénomène planétaire.

Phineas Taylor Barnum est  né le 5 juillet 1810 dans une modeste famille d’agriculteurs. A la mort de son père en 1825, il part pour New-York où il exerce plusieurs petit boulot jusqu‘au jour où il découvre des spectacles de montreurs d'animaux et le théâtre. A partir de là Barnum n’a qu’une idée en tête : divertir la population ! De fil en aiguille, allant d’échec en succès et grâce à son optimisme sans faille, il devient LA référence dans l’industrie du spectacle. En 1841, il achète le Scudder's American Museum (qui deviendra le Barnum’s American Museum) et dont les freak shows (expositions d’humains ayant des aspects physiques extraordinaire) feront sa renommée. On dit même qu’il serait l’inventeur de la publicité pour vanter ces curiosités exposées dons son musée.
Barnum est surtout célèbre grâce au cirque qu’il a révolutionné en présentant des animaux exotiques encore rare à cette époque ou encore en ajoutant et agrandissant les pistes sous les chapiteaux. Le gigantisme américain était né !  Barnum meurt en 1891 mais son œuvre continuera à faire briller les yeux des spectateurs grâce à son cirque nommé « The Greatest Show on Earth » qui perdurera jusqu’en mai 2017, date de son ultime représentation.

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Au cinéma, c’est donc Hugh Jackman qui incarne cet homme rempli de convictions et doté d’un certain talent. Et justement l’acteur australien en a à revendre du talent pour assurer ce spectacle entraînant, dont lui seul à la vedette, éclipsant par la même occasion ses camarades de jeu. Ce rôle est tout simplement fait pour lui, il s’amuse et prend un malin plaisir à renouer avec son passé de performer sur les planches de Broadway. « The Greatest Showman » est tout simplement la révélation d’un acteur aux multiples facettes. Le titre d’un film n’aura jamais aussi bien collé à son acteur principal.
Le côté spectaculaire est sans aucun doute la grande force du film. En effet, le long-métrage ravira ses spectateurs pour son côté théâtral et tout ce que l’on aime voir lorsque l’on se rend à New-York, à Londres ou à Paris, c’est-à-dire un show, un musical à l’américaine.
Mais avant tout cela, il est important de souligner qu’il s’agit ici bien d’une comédie musicale plutôt qu’un biopic. « The Greatest Showman » ne raconte pas la véritable histoire de P.L. Barnum, qui est ici romancée et lissée au maximum. Vous voilà donc prévenu si vous pensiez vous retrouvez devant une œuvre complexe relatant des faits dans la plus stricte exactitude, passez donc votre chemin. Le réalisateur Michael Gracey a  choisi de  s’attarder et de garder uniquement les bons côtés du personnage principal et ainsi passer sous silence ses défauts, pour ainsi livrer un film musical respirant la bonne humeur et surtout divertissant sans plonger dans le drame.
C’est donc cela que l’on pourrait sans doute reprocher à cette œuvre, son scénario trop lisse et naïf, mais qu’importe, ce sera alors l’occasion pour les petits et les grands de découvrir cette nouvelle production musicale ensemble.

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Hugh Jackman est donc accompagné à l’écran par une troupe d’acteurs tous aussi talentueux les uns que les autres donnant à certaines scènes un dynamisme incroyable.
Zac Efron, star de la trilogie « High School Musical » signe ici sa cinquième participation dans une comédie musicale et confirme son talent de chanteur et danseur. Il interprète ici Phillip Carlyle, un auteur de pièce de théâtre à succès qui s’associera plus tard à Barnum. Même si il s’agit là d’un personnage fictif, la performance de d’acteur reste malgré tout assez timide et ne marque pas les esprits.
Autre star de l’écurie Disney Channel, la belle Zendaya repérée dans la série « Shake It Up » et récemment vue dans « Spider-Man : Homecoming » interprète le rôle de Anne Wheeler. Malgré ses numéros de voltige impressionnant, elle souffre du même problème que son camarade. De plus, on a peine à croire à leur histoire d’amour.
Personnage ayant réellement existé, la cantatrice Jenny Lind surnommée « Le Rossignol Suédois » est jouée à l’écran par Rebecca Ferguson. En 1850, Jenny Lind croisa la route de Barnum qui en fit une véritable star aux Etats-Unis, en lui programmant une tournée de 93 représentations. L’actrice l’interprétant lui apporte tout sa grâce mais pas sa voix puisque Rebecca Ferguson n’étant pas satisfaite de sa prestation demanda à la production de la lui remplacer par celle d’une artiste plus apte à rendre hommage à la plus grande chanteuse européenne d’opéra à l’époque. C’est donc la voix de Loren Allred que l’on entend sur le titre « Never Enough » dans une séquence à l’émotion pure.
Michelle Williams est Charity Barnum, la femme du célèbre businessman. Femme forte, encourageant son mari tout en le maintenant sur terre malgré ses succès, elle forme avec Hugh Jackman, un duo crédible qui sera à coup sûr avec le temps l’un des couples incontournables de l’Histoire du Cinéma.
Enfin n’oublions pas Keala Settle, l’extraordinaire Lettie Lutz alias « La femme à barbe ». L’actrice nous offre une performance incroyable et qui plus est porteuse d’un message fort de par sa chanson « This is Me ». Personnage très charismatique, le public s’attachera à coup sûr à ce personnage.

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Le spectateur qui vient voir une grande comédie musicale ne sera pas déçu, en revanche quelques éléments pourront le déranger. Tout d’abord les sonorités bien ancrées dans les années 2010 sont certes entraînantes mais ne correspondent pas à l’époque à laquelle est censé se passer l’action. Cependant ce choix semble assumer et une fois passé l’étonnement de la première chanson, on assiste à un spectacle décalé bienvenu. Cependant l’originalité des arrangements musicaux ne participe pas au dépaysement que l’image, elle, nous procure.
Ce dépaysement est entièrement dû à la photographie et aux décors qui sont de toute beauté. On retrouve avec plaisir le New-York du XIXème siècle soigneusement reconstitué grâce à des décors réel et  aux nouvelles technologies. Ces nouvelles technologies qui fonctionnent beaucoup moins sur les nombreux animaux qui peuplent l’histoire, leur donnant un côté trop cartoonesque. Mis à part ce léger détail,  il faut bien avouer que pour son premier film Michael Gracey nous offre une mise en scène colorée et soignée. Mention particulière à la scène d’introduction retraçant la jeunesse de Barnum magnifiquement mise en scène à travers de jolies trouvailles visuelles. Tout simplement envoutante et magique ! N’oublions pas non plus la magnifique scène sur les toits New-Yorkais qui rappelle ce bon vieux cinéma d’antan.
Les compositeurs Benj Pasek et Justin Paul auteurs des paroles pour les chansons de « La La Land », rien que ça, ont écrit pour « The Greatest Showman » et composé une bande-originale entêtante, à se passer en boucle dès la fin de la projection. Nos coups de cœur : « A Million Dreams » et « Come Alive » et « Never Enough », un vrai régal pour les oreilles !
« The Greatest Showman » est aussi un film porteur d’un message à travers différentes thématiques : l’acceptation de soi-même, des autres et celle de la quête identitaire. Ces thématiques sont apportées par la troupe de Barnum, ces êtres humains que la société rejette à cause de leurs « différences ». Ces différences que Barnum va exposer et mettre sous la lumière du jour afin que le monde les accepte tel qu’ils sont et s’en attache. Cet attachement qui d’ailleurs fonctionnera pour le spectateur visionnant ce long-métrage. La chanson « This is Me » traite d’ailleurs à merveille de cette thématique : s’accepter tel que l’on est, ne plus se cacher, qu’importe ce qu’en disent les gens afin de trouver sa place !

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« The Greatest Showman » est un très beau numéro de comédie musicale porté par un Hugh Jackman au sommet de sa forme et de son art, entouré d’une troupe non moins talentueuse. Un spectacle qu’aurait approuvé à coup sûr Barnum lui-même. Tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un excellent moment : des chansons entêtantes, des musiques rythmées, des danses entraînantes et une mise en scène soigné. Son scénario pêche cependant pour son manque peut-être de réalisme et son scénario trop lisse. Mais qu’importe, la mission est réussie pour ce divertissement digne des plus grandes comédies musicales cinématographiques. A la fin de la projection le spectateur en ressortira avec le sourire aux lèvres  et en redemandera davantage.
Approchez mesdames et messieurs, laissez-vous emporter et n’hésitez pas à plongez dans l’univers envoûtant d’un homme qui voit la vie comme le plus fabuleux des spectacles !

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