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Disney News
film
15 mars 2019

Captain Marvel

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Dans « Avengers : Infinity War », nous avions quitté nos super-héros préférés dans une situation plus que délicate. En effet sous l’effet du claquement de doigt de Thanos, nombre d’entre eux ont tout simplement disparu. C’est alors que nous apprenions l’arrivée d’une toute nouvelle super-héroïne aux pouvoirs puissants : Captain Marvel.
Premier film du Marvel Cinematic Universe mettant en premier plan un personnage féminin, « Captain Marvel » se révèle être une origin-story divertissante sans pour autant être la meilleure production de la Maison des Idées

Synopsis : Carol Danvers va devenir l’une des super-héroïnes les plus puissantes de l’univers lorsque la Terre se révèle l’enjeu d’une guerre galactique opposant deux races extraterrestres.

Apparu en 1968 dans « Marvel Super Heroes #13 », Carol Danvers alias Captain Marvel fait ses premiers pas au cinéma sous la direction de Anna Boden et Ryan Fleck deux cinéastes qui ont rencontré un grand succès critique dans le cinéma indépendant.
Après de nombreuses productions racontant des histoires sur les origines de ces héros, Marvel Studios a préféré s’éloigner de ce modèle devenu trop traditionnel en faisant découvrir au public sa nouvelle héroïne possédant déjà ses superpouvoirs. Dès, lors c’est un film au schéma complétement inédit que découvre le spectateur, qui à coup de flashbacks, visions et révélations de secrets, pourra rassembler toutes les pièces qui lui manquaient pour parfaire cette première partie du Marvel Cinematic Universe, qui nous tiens en haleine depuis plus de 10 ans. L’action se passant dans les années 90, soit une dizaine d’années avant « Iron Man », il est donc fortement conseillé de révisé ses classiques avant de faire connaissance avec Carol Danvers
Si « Captain Marvel » est efficace et sans temps-mort, mais si l’on compare avec les productions précédentes, la mise en scène est cependant assez faible et souffre d’un grand manque d’identité. En effet les réalisateurs ne laissent pas le temps à l’émotion de s’installer et proposent ici des scènes bien trop rapides pour être prenante. Visuellement parlant « Captain Marvel » ne propose pas de nouvelles choses et déçoit par son classicisme alors que l’on aurait pu s’attendre à mieux pour une histoire se passant dans les années 90… 
Nous retiendrons quand même les scènes du métro et de la bataille finale qui sont pour le coup très impressionnantes, reflétant à la perfection la puissance du personnage. 

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Malgré ces faiblesses, « Captain Marvel » bénéficie d’un éventail de personnages tous plus charismatiques les uns que les autres en commençant par Carol Danvers. Ancien pilote d’essai et officier de l’Air Force, Carol Danvers devient l’héroïne la plus puissante de l’univers lorsque la Terre se trouve impliquée dans une guerre intergalactique opposant deux peuples extraterrestres, les Kree et les Skrulls. Au fil de ses aventures, la jeune femme libre et rebelle va découvrir qui elle est vraiment et apprendre à maîtriser ses formidables pouvoirs.
C’est l’actrice oscarisée Brie Larson qui prête ses traits au plus puissant héros du Marvel Cinematic Universe. Et le moins que l’on puisse dire c’est que ce rôle lui va comme un gant. A la fois espiègle, complexe, confiante et surtout déterminée, Brie Larson incarne à la perfection le premier personnage principal féminin des Studios Marvel !
Dans ses aventures Carol Danvers, est accompagnée de Nick Fury, l’un des personnages phare du MCU, interprété une nouvelle fois à la perfection par un Samuel L. Jackson rajeuni de 20 ans grâce à une technologie bluffante.
Débutant sa carrière au sein du S.H.I.E.L.D., c’est un Nick Fury différent que nous retrouvons ici, beaucoup plus détendu et qui pense que toute sa carrière d’espion au sein de la célèbre agence de renseignement a été consacrée à la guerre froide et aux problèmes terrestres auxquels il a été confronté. Mais se produit alors un événement qui mène au retour de Captain Marvel sur Terre et le propulse dans une nouvelle aventure qui le conduira à terme à devenir le Nick Fury que nous connaissons et que nous avons vu dans les autres films.
Quant au reste du casting, on notera également l’apparition de Clark Gregg alias l’Agent Coulson, également de retour et rajeuni pour ses débuts au côté de Nick Fury.
Jude Law est également de la partie sous les traits de Yon-Rogg, le commandant de la Starforce, une unité d’élite. C’est un soldat hautement considéré au sein de l’armée Kree, en guerre perpétuelle contre les Skrulls. Ce chef imposant est le mentor de Carol Danvers. C’est aussi un véritable héros aux yeux du peuple kree mené par
Talos, maître Skrull dans l’art de la métamorphose est interprété par Ben Mendelsohn.
S’il y a bien un personnage pour lequel les spectateurs craqueront à coup sûr, c’est bien pour Goose le chat, véritable élément comique du long-métrage !

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Comme toute bonne production Marvel qui se respecte, « Captain Marvel » ne fait pas exception à l’utilisation des effets-spéciaux. Si la plupart d’entre eux sont réussis (les planétes, l’environnement spatial), d’autres sont quant à eux beaucoup plus discutables rendant certains plans à la limite du jeu-vidéo…
En revanche l’ambiance du Los Angeles des années 90 a été fidèlement reproduit dans ces moindres détails.
En ce qui concerne la musique, là aussi la partition de Pinar Toprak déçoit et ne s’avère pas aussi puissante qu’un « Captain America », « Ant-Man » ou encore « Doctor Strange ». On saluera néanmoins la tentative (malheureusement ratée) d’introduire des tubes phare des années 90 lors de scènes qui pour certaines, n’en avaient clairement pas besoin (cf. la scène finale…).

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Ni bon, ni mauvais, « Captain Marvel » est un film de super-héros simple mais diablement efficace mêlant action et humour à la perfection, tout en étant également un bel hymne à la femme moderne.
Malgré ses nombreuses lacunes, « Captain Marvel » arrivera sans nul doute à convaincre et captivé son public grâce à une super-héroïne attachante et de nombreux éléments permettant de terminer l’immense puzzle commencé il y a 10 ans.
En bref, un opus explosif avant le très attendu « Avengers : EndGame » !

30 janvier 2019

Glass

 

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En 2000, le réalisateur M. Night Shyamalan nous partageait sa propre vision tout en psychologie et sobriété des super-héros dans le film « Incassable » distribué par Touchstone Pictures (filiale de Disney). Bruce Willis y incarnait alors David Dunn, seul survivant d’un accident de train et doté d’un pouvoir lui permettant de découvrir le passé et la dangerosité de certaines personnes grâce à des flashs dû aux touchers.
Dans ce long-métrage, Dunn y rencontre Elijah Price un fan de comics frappé par la maladie des os de verre qui sera interné à la fin de l’intrigue.
En 2017, sort sur les écrans « Split » une production horrifique du même réalisateur mais cette fois-ci distribué par Universal. On y découvre le personnage Kevin Wendell Crumb interprété par James McAvoy atteint de troubles dissociatifs de l'identité qui enlève trois jeunes filles afin de les livrer à « La Bête » qui n’est alors que sa 24ème personnalité. Au cours de la toute dernière scène du film, c’est la surprise, le spectateur découvre alors David Dunn apprenant à la télévision la fuite de « La Bête ».
C’est donc tout naturellement que nous retrouvons ces trois personnages dans « Glass », le troisième volet, de cette trilogie commencée il y a 19 ans par M. Night Shyamalan qui collabore ici, de nouveau avec Disney via sa filiale de distribution Buena Vista International.

Synopsis : Peu de temps après les événements relatés dans « Split », David Dunn poursuit sa traque de « La Bête », surnom donné à Kevin Crumb depuis qu’on le sait capable d’endosser 24 personnalités différentes. De son côté, le mystérieux homme souffrant du syndrome des os de verre Elijah Price suscite à nouveau l’intérêt des forces de l’ordre en affirmant détenir des informations capitales sur les deux hommes…

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« Glass » propose à ses spectateurs tout le meilleur des deux opus précédent, un film de super-héros en huis clos sans artifices, le rendant donc très éloigné des productions actuelles. C’est la rencontre entre ces deux univers qui donne à ce long-métrage cette ambiance si particulière, entre thriller psychologique, horreur et angoisse.
La réalisation de M. Night Shyamalan est ici une fois de plus très soignée, notamment dans les plans rapproché qui permettent de voir nettement les émotions des personnages, qui dans ce type de film est très important. Les fans du réalisateur seront donc conquis, tandis que
les fans de films d’action façon « Avengers » seront quant à eux très certainement déçus, réalisme oblige. La lenteur de certaines scènes pourront également en dérouter plus d’un, mais qui, contrairement à ce que l’on peut penser servent ici admirablement bien le film. Inutile également de préciser qu’il vous faudra impérativement visionner « Incassable » et « Split » sous peine d’être complétement perdu face à cette histoire aux multiples rebondissements.
« Glass » se voulant réaliste, les effets spéciaux sont pour ce long-métrage remisé au placard au profit d’une lumière et d’une photographie soignée renforçant le côté angoissant du décor, à savoir l’hôpital de Raven Hill, lieu où sont internés les trois personnages principaux.
On pourra également parler des costumes, là aussi réalisés sans surenchère de détails.
Enfin la musique dirigée par West Dylan Thordson, déjà à l’origine de celle de « Split », termine de nous plonger dans cette ambiance décidément bien inquiétante.

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Pour le dernier volet de sa trilogie, le réalisateur rappelle donc tous ses acteurs aperçus dans « Incassable » et « Split » pour le plus grand bonheur des fans. Un casting trois étoiles pour des personnages aussi charismatiques qu’effrayants.
James McAvoy reprend son rôle de Kevin Wendell Crumb, l’homme au 24 personnalités différentes. L’acteur est ici tout simplement bluffant tant il passe d’un personnage à un autre en une seule et même scène. Tout simplement impressionnant !
Bruce Willis, quant à lui est de nouveau David Dunn, un être blessé mais qui continue d’être un héros malgré lui.
Egalement de retour, Samuel L. Jackson interprète Elijah Price alias « M. Glass » plus méchant et intelligent que jamais. 
Pour tout fan de cinéma, il est tout simplement génial de voir ces trois grands acteurs réunis à l’écran, cependant un problème se pose ici au niveau de la mise en scène de leurs personnages. En effet le personnage interprété par James McAvoy prend une part beaucoup trop importante dans le film (qui laisse alors penser à un « Split 2 ») ne laissant aucune place aux autres comme à David Dunn par exemple, enfermé dans une cellule pendant presque toute la durée du film. De même, nous pourrions reprocher au personnage de Kevin ne pas coller à cet univers de comics pourtant bien défini dans « Incassable » et pour le coup, celui-ci semble bien seul au milieu de deux autres personnages plus sobres…

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Passé ce détail, il intéressant de voir que même les seconds rôles sont de retour comme Anya Taylor-Joy qui reprend les traits de Casey, l'adolescente victime de « La Bête » ; Spencer Treat Clark revient pour interprété Joseph Dunn, le fils du héros, et enfin Charlayne Woodard quant à elle, est de nouveau la mère d’Elijah Price.
Ce casting est complété par une nouvelle venue, le Docteur Ellie Staple interprétée par Sarah Paulson. Un personnage troublant aussi bien pour ses patients que pour les spectateurs.

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Véritable film multi-genre « Glass » est une histoire passionnante traitant de la place des super-héros dans notre société. Entre psychologie, angoisse et questionnement en tout genre, M. Night Shyamalan nous promène à travers son univers aux influences très hitchockienne en concluant brillamment et modestement (avec cependant quelques soucis de mise en scène) sa trilogie entamée il y a 19 ans. 

 

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