Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Disney News
disneysocialclub
27 décembre 2017

Star Wars : Les Derniers Jedi

6688506_sans-titre_1000x625

 

2061488_jpg-r_1280_720-f_jpg-q_x-xxyxx

2012 marquait  le retour au cinéma de la saga la plus célèbre de la galaxie avec son septiéme épisode « Star Wars : Le Réveil de la Force ». Deux ans plus tard, la suite tant attendue des fans est enfin présentée dans les cinémas du monde entier. « Star Wars : Les Derniers Jedi » tiens toute ses promesses de film à grand spectacle et permet ainsi à l’univers créé par Georges Lucas de prendre un nouvel envol assez surprenant !

Synopsis : Les héros du Réveil de la force rejoignent les figures légendaires de la galaxie dans une aventure épique qui révèle des secrets ancestraux sur la Force et entraîne de surprenantes révélations sur le passé…

Rian Johnson signe ici un opus à contre-courant des précédents de la saga. En effet, là où chaque films est espacé de quelques années dans sa construction narrative, nous démarrons de suite là où le précédent volet s’est terminé, c’est-à-dire sur la planète-océan Ahch-To, là où Rey vient de retrouver Luke Skywalker. Autre changement radical, le découpage des actes qui est purement et simplement supprimé. Nous assistons alors tout au long du film à un jonglage d’un personnage à l’autre qui ont chacun un but précis. Cette façon de suivre l’histoire en parallèle n’enlève rien au charme typique de la saga mais arrive tout de même à lui donner un bon coup de fraîcheur. Ceci dit, les fans retrouveront avec bonheur les thèmes si chères à l’univers Star Wars, comme les batailles spatiales, les combats au sabre laser, le côté obscur, les rebelles…
Là où l’épisode VII était dépourvu d’audace reprenant très largement les mêmes lignes de « Un Nouvel Espoir », « Les Derniers Jedi » se révèle bien plus original malgré un scénario assez simple. Avec ce 8ème opus, on voit clairement que l’histoire a pris un virage à 180° et qu’il est enfin venu le temps d’avancer en offrant à ses spectateurs une intrigue bourré de suspens, d’humour, d’action et de retournements de situation en tout genre, qui sauront à coup sûr en déstabiliser plus d’un.

EP8-FF-005214   EP8-FF-005224

L’évolution des personnages est aussi l’un des gros points forts de ce nouvel épisode. On retrouve avec plaisir tous les protagonistes qui nous avaient été introduit dans « Le Réveil de la Force » au meilleur de leur forme.
Daisy Ridley retrouve le costume de Rey, toujours à la recherche de son identité, elle trouve conseil auprès de Luke Skywalker qui l’aidera à trouver sa voie.
Finn n’est finalement que peu présent à l’écran si l’on compare à l’épisode précédent mais chacune de ses apparitions sont convaincantes et il joue tout de même un rôle très important dans la survie de la Rébellion.
Poe Dameron est sans doute l’une des révélations de ce film. Doté d’un charisme et d’une classe incroyable, Oscar Isaac apporte toute sa nonchalance à ce personnage tête brûlée qui trouve enfin la place qu’il mérite.
Kylo Ren fait aussi partie de ces personnages qui se révèlent d’un opus à l’autre en arrivant à surprendre encore le spectateur. Il découvre alors toute la complexité du personnage tiraillé entre le Bien et le Mal. Adam Driver dés lors une très bonne interprétation pleine de relief et de charisme, prouvant que Dark Vador n’est en fait pas si méchant que ça.
Evidemment les personnages historiques font aussi leur grand retour. Luke Skywalker qui après avoir semé la frustration chez de nombreux spectateurs dans « Le Réveil de la Force » peut enfin se dévoiler. Ayant perdu toute confiance en lui  et envers les autres, toute la galaxie compte sur le héros qu’il a été pour instaurer la Paix. Mark Hamill offre une prestation d’une incroyable justesse et un charisme absolument époustouflant.
Si il y en a une qui nous insuffle de l’émotion à chacune de ses apparitions, c’est bien la Générale Leia Organa qui tiens dans ses mains l’espoir de toute une galaxie. Carrie Fisher qui signe ici son dernier rôle au cinéma, assure une vraie présence à l’écran grâce à des plans qui font honneur à cette actrice qui restera LA Princesse de tout un pan de l’Histoire du Cinéma.
Tout au long de l’aventure nous retrouvons également d’autres personnages n’ayant ici que des rôles secondaires : R2-D2, C-3PO, Chewbacca, Capitaine Phasma, Maze, le Suprême Leader Snoke, le Général Hux, BB-8
« Star Wars : Les Derniers Jedi » n’est pas non plus avare en nouveaux personnages parmi lesquels : la courageuse résistante Rose, interprétée par Kelly Marie Tran ou encore la Vice Amirale Amilyn Holdo interprétée avec autorité par Laura Dern.
Notons également la participation de Benicio del Toro dans le rôle d'un décrypteur de codes assez transparent et inutile malgré le bon jeu de l’acteur.

EP8-FF-005212   EP8-FF-005209

Si du côté scénario ce nouvel épisode de Star Wars reste classique, il n’en est rien du côté visuel où le réalisateur et les équipes d’ILM font ici des merveilles.  Et le constat est là, lorsque l’on visionne cette nouvelle aventure, on a parfois l’impression visuellement parlant de regarder un épisode de la première trilogie. En effet, les décors naturels, les nombreuses marionnettes, les lumières donne ce côté retro bienvenu, et ainsi apporte une identité propre à cet épisode. Les effets modernes sont quant eux évidemment présents mais parfaitement bien intégrés à l’ensemble qu’il est difficile d’en faire la différence. D’ailleurs les fans apprécieront le fait de retrouver l’un des personnages phare de la saga tel qu’il apparait dans la première trilogie.
Le passage sur la planète recouverte de sel Crait est tout simplement bluffant et vraiment magnifique, notamment lorsque les vaisseaux effleurent la surface libérant des milliers de minerais rouges.
Quant aux plus jeunes, ils tomberont à coup sûr, sur le charme des Porgs, créatures ailés ayant élu résidence sur la planète Ahch-To.
Concernant la musique, John Williams se repose ici sur des thèmes déjà entendus sur les précédents opus mais qui reste tout simplement sublime.

EP8-FF-000021   EP8-FF-005232

« Star Wars : Les Derniers Jedi », est sans doute le volet le plus surprenant de la saga et permet enfin à la nouvelle trilogie de prendre son envol. Les nombreuses révélations renverseront les spectateurs tandis que certains événements en décevront quelques-uns. Rian Johnson se permet donc avec assurance de chambouler tous les codes de la saga, ce qui rend cet épisode résolument moderne, marquant à coup sûr la nouvelle génération.  Une chose est sure, lorsque les lumières de la salle de cinéma se rallumeront, les spectateurs n’attendront qu’une seule chose : la suite et la fin de la saga qui s’annonce énorme ! Un voyage spatial tout simplement spectaculaire !

27 novembre 2017

Coco

Coco-Pixar-Movie-Logo

 

AFFICHE_COCO_

Direction le Mexique et ses traditions colorées du Dia de los Muertos pour ce 19ème long-métrage d’animation des Studios Pixar. Sous la houlette de Lee Unkrich, réalisateur de « Toy Story 3 », « Coco » est une aventure humaine et familiale où l’émotion saura cueillir à coup sûr les spectateurs, qui s’identifieront aux personnages et qui les renverront vers leur propre passé, vers ces épreuves de la vie que chacun d’entre nous a déjà traversé.

Synopsis : Depuis déjà plusieurs générations, la musique est bannie dans la famille de Miguel. Un vrai déchirement pour le jeune garçon, dont le rêve ultime est de devenir un musicien aussi accompli que son idole, Ernesto de la Cruz. Bien décidé à prouver son talent, Miguel, par un étrange concours de circonstances, se retrouve propulsé dans un endroit aussi étonnant que coloré : le Monde des Ancêtres, où il se lie d’amitié avec le sympathique arnaqueur Hector. Ensemble, ils vont accomplir un voyage extraordinaire qui leur révèlera la véritable histoire qui se cache derrière celle de la famille de Miguel…

03_c280b_19apub

Les Studios Pixar nous emmènent cette fois à la découverte de deux mondes pourtant bien différents mais qui finalement se ressemble : le Monde des Vivants et Monde des Ancêtres avec pour trame de fond « El Dia de los Muertos », une fête célébrant les défunts au Mexique. Dès lors, c’est donc tout un pan de la culture mexicaine assez méconnue de nous autres européens, que nous découvrons à travers ce film. C’est donc dans un voyage rempli de couleurs, de musique, de magie et d’émerveillement que le spectateur embarque pour le plus grand plaisir de ses yeux et de ses oreilles.
Les magiciens du studio à la lampe font encore ici des merveilles, notamment dans le respect des coutumes avec par exemple la maison de Miguel qui est décorée pour le « Día de los Muertos », et dans laquelle on peut y voir une ofrenda (un autel) très élaborée où figurent des photos encadrées, des fleurs, de la nourriture et des chaussures, objets emblème de la famille. Les scènes se jouant dans le cimetière de Santa Cecilia (ville où se déroule l’action), décoré de milliers de soucis orangés et de célosies au plumeau coloré, de décorations faites à la main et de centaines de bougies, prouve également que les recherches des équipes créatives ont été poussée à leur maximum.
Bien sûr, bon nombre d’autres éléments relatif à la culture mexicaine ponctuent cette aventure comme la race de chien ayant servi de modèle au personnage de Dante, le Xoloitzcuintle (ou chien nu du Mexique), ou encore la musique au son des guitares, trompettes, violon et autre guitarron. Dans le film, le spectateur croise la route d’étranges créatures, les « Alebrijes », des statues en bois représentant des animaux sauvages et domestiques, et des créatures fantastiques, généralement constitués d’éléments hybrides et imaginaires.

COCO-RGB_c341_33e_pub

« Coco » ne brille certainement pas pour son scénario. En effet celui-ci s’avère simple et sans surprises malgré quelques rebondissements bien amenés. En revanche l’histoire est tellement bien maitrisée que l’on se laisse facilement prendre au jeu de ce voyage initiatique entrepris par le jeune Miguel et à travers lequel le spectateur se reconnaitra, ce même jeune garçon qui leur fera raviver la flamme de nombreux souvenirs. 

Si il y a bien plusieurs niveaux de lecture, les plus grands auront naturellement plus de facilités à comprendre le message que les enfants, qui eux aimeront à coup sûr les personnages et l’univers coloré qui les entourent.
« Coco » est clairement le digne successeur de « Là-Haut », tous deux présentant des similitudes tant niveau émotionnel que dans la construction du scénario. Ici, en effet tout commence sobrement en présentant et mettant en place les personnages, puis arrive les péripéties dans le Royaume des Ancêtres où toute l’action se joue, pour enfin finir dans une explosion d’émotion…et de larmes. C’est donc clairement là la vraie puissance et le point fort du film, sa capacité à émouvoir aux larmes son public grâce à une histoire certes simple mais qui porte en elle un message et des valeurs touchant n’importe quel individu ayant un amour profond pour les membres de sa famille qu’ils soient aussi bien vivants que disparus.

COCO_c060_26c_pub

Lee Unkrich et son équipe ont apporté un soin particulier aux personnages, tous très attachants et assez nombreux.
Miguel, personnage principal du film est sans aucun doute le plus attachant de tous. Chacune des actions du jeune garçon réveilleront au plus profond des spectateurs, des événements vécus. Une identification tellement forte et assurément bouleversante. En français, il est doublé admirablement bien par Andrea Santamaria qui lui apporte toute sa fraîcheur aussi bien dans les scènes parlées que chantées.
Tout au long de son aventure, Miguel est accompagné par Dante, l’atout humoristique de ce long-métrage. Il a le plus grand mal à garder sa langue dans sa gueule tant il lui manque des dents… mais il est d’une fidélité absolue envers le jeune garçon.
Pour ce qui est du reste des protagonistes du monde des vivants comme les parents de Miguel, sa grand-mère, son arrière-grand-mère ou même ses oncles, ils sont pour en finir très peu présent mais ont tout de même un rôle important dans le voyage que le jeune garçon entreprendra.
Dans le Monde des Ancêtres, Miguel fait la connaissance de Hector, un squelette sympathique et honnête quoique un peu roublard sur les bords. Dans le film, Hector sollicite l’aide de Miguel pour se rendre dans le monde des vivants, que lui-même veut regagner. En effet, Hector souhaite désespérément traverser le pont de soucis à l’occasion du « Dia de los Muertos ». Mais la règle est simple : si personne dans le monde des vivants ne se souvient activement de vous ou n’a placé votre photo sur un autel, alors vous ne pouvez pas effectuer la traversée, car il n’y aura personne pour vous recevoir de l’autre côté. Malheureusement pour lui, Hector n’a pas laissé un grand souvenir à qui que ce soit, et son état s’en ressent lourdement. Personnage tout en simplicité et générosité, il forme avec le jeune héros un duo sacrément efficace et bougrement attachant. En français, il est doublé par un Arry Abitan au sommet de sa forme, apportant au personnage sa bonne humeur qu’on lui connaît et une touche d’émotion quand il le faut.
Ernesto de la Cruz est le musicien le plus célèbre de l’histoire du Mexique. Idolâtré dans le monde entier jusqu’à sa mort tragique, le charismatique chanteur jouit d’une célébrité encore plus impressionnante dans le Monde des Ancêtres.
La famille de Miguel se trouvant du Monde des Ancêtres est quant à elle un peu plus présente de part un plus grand charisme que les autres membres du Monde des Vivants
Mamá Imelda, la trisaïeule de Miguel, est la matriarche du clan Rivera et la fondatrice de la florissante cordonnerie familiale. Miguel la rencontre dans le Monde des Ancêtres et découvre qu’elle ne partage en rien sa passion. Elle est accompagnée par Tía Rosita, Papá Julio, les jumeaux Tío Oscar et Tío Felipe.

COCO_c330_56b_pub

L’autre atout charme de ce film d’animation est clairement son rendu visuel absolument jouissif. Pixar met assurément la barre très haute mettant la concurrence KO. Ici tout est d’une beauté comme il a rarement était permis de voir dans un film d’animation, et le Monde des Ancêtres y est en grande partie pour quelque chose. C’est bien simple, l’on a juste qu’une envie, traverser l’écran (sans jamais revenir ?) et partir à la découverte de ce monde coloré et riche en détails. Un travail soigné dont il est impossible d’en déceler les secrets en un visionnage.
Enfin, la cerise sur le gâteau est bien sûr la magnifique musique de Michael Giacchino, un élément hautement important dans un long-métrage rendant hommage à une culture le mettant si bien en avant. Faisant la part belle bien évidemment aux sonorités mexicaines traditionnelles, le compositeur livre une partition intelligente, accompagnant l’intrigue à merveille.
De plus, les studios à la lampe nous offre pour cet opus, de nombreuses chansons toutes plus charmantes les unes que les autres. Ceci dit, il y en a une qui tire son épingle du jeu « Remember Me » écrite par Kristen Anderson-Lopez et Robert Lopez, eux-mêmes qui ont œuvré pour « La Reine des Neiges ». Ce titre traduit en français par « Ne m’oublie pas » servant de fil rouge au film, lui donne ainsi toute sa puissance que l’on retrouve dans le thème porté par celui-ci. En l’écoutant, le spectateur se surprendra très certainement entrain de lâcher quelques larmes. Sans doute la chanson la plus émouvante du catalogue Pixar et Disney confondu.

COCO_c365_17a_pub

Les Studios Pixar nous ont encore une fois éblouis avec « Coco », un chef-d’œuvre comme il s’en fait rarement dans le monde du cinéma. Jouant plus sur l’émotion que sur l’humour rappelant un certain « Là-Haut », « Coco » saura cueillir chaque spectateur (plus adulte qu’enfant) grâce à ses thèmes forts traitant de la Famille mais également de la Mort et de la Vieillesse. Ces éléments de la vie qui sont ici retranscrit sans fioritures, avec simplicité et qui nous rappelle de chérir les personnes que l’on aime, qu’ils soient vivants ou disparus, en entretenant les souvenirs.
Son univers visuel de par la culture auquel il lui rend hommage et ses personnages, font de « Coco », une expérience à vivre en famille ! Un film sublime que l’on est pas prêt d’oublier !

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>