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Disney News
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27 mars 2019

Dumbo

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Le mignon petit éléphanteau volant Dumbo est de retour au cinéma, soixante-dix-huit ans après son premier tour de piste animé. Pour cette adaptation, les Studios Disney ont fait appel cette fois-ci à Tim Burton qui livre ici sa propre version avec le style qu’on lui connaît si bien. Tout en rendant hommage au film original, c’est une véritable réinterprétation au charme indéniable que nous offre le cinéaste qui retrouve ici son talent de conteur qu’il avait malheureusement perdu depuis quelques années… 

Synopsis : Holt Farrier, une ancienne gloire du cirque dont la vie a été complétement chamboulée au retour de la guerre, se voit recruté par Max Medici, propriétaire d’un chapiteau en difficulté pour s’occuper d’un éléphanteau aux oreilles disproportionnées, devenu en quelques temps la risée du public. Mais quand les enfants de Holt, Milly et Joe, découvrent que celui-ci peut voler, l’entrepreneur persuasif V.A. Vandevere et l’acrobate Colette Marchant entrent en jeu pour faire de l’éléphanteau une véritable star…

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A l’origine, « Dumbo the Flying Elephant » est une histoire pour enfant écrite par Helen Aberson en 1939 et publiée par la société Roll-a-Book spécialisée dans les livres animés et imagiers. Même si le format exact de l’histoire reste encore aujourd’hui un mystère, certaines sources prétendent qu’il s’agissait en fait d’un petit parchemin déroulant fourni en cadeau dans une boite. Après avoir été lue par un employé du studio, il fut proposé à Walt Disney comme base de scénario qu’il accepta après avoir acheté les droits à l’auteure. Prévu pour n’être à l’origine qu’un court-métrage, les scénaristes Dick Huemer et Joe Grant fournissent un scénario suffisant pour en faire un long-métrage. « Dumbo » sort donc sur les écrans le 23 octobre 1941 et fut couronné de succès. Suite à sa sortie, il obtient l’Oscar de la Meilleure Musique et le Grand prix du Festival de Cannes en 1947.
En 2019, dans sa grande mode d’adaptations en prises de vues réelles de ses classiques animé, les Studios Disney ont décidé de présenter à son public un remake de leur film d’animation le plus intimiste. Un défi à relever donc pour Tim Burton qui livre ici sa propre version de cette histoire qui a ému des générations d’enfants et d’adultes. Car oui, le cinéaste ne copie pas point par point le chef-d’œuvre d’origine, il livre ici une histoire originale tout en incorporant avec finesse et subtilité des éléments du classique d’animation que les fans prendront plaisir à retrouver. Nous retiendrons principalement la magnifique scène d’ouverture avec le train Casey Jr. allant de ville en ville, ou alors la séquence de « La Marche des Eléphants », superbement pensée et joliment réinterprétée.
Seule la chanson « Mon Tout Petit » est ici reprise à l’identique, nous offrant un moment d’émotion toujours aussi intense !
Tim Burton signe assurément ici son retour dans une production qui lui ressemble, un très beau film familial à la hauteur d’un « Edward aux Mains d’Argent » mêlant magie, naïveté et des messages sur la différence que lui seul peut faire passer.

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Si l’éléphanteau aux grandes oreilles reste le personnage principal de l’intrigue qui d’ailleurs fera fondre de tendresse plus d’un spectateur, le réalisateur a décidé qu’il soit accompagné de personnages humains inédits et attachants, interprétés par un casting cinq étoiles.
Holt Farrier interprété par Colin Farrell est une ancienne star du cirque qui a vu sa vie bouleversée par la Première Guerre Mondiale. Quand il revient du front, tout a changé. Il a perdu sa femme, son numéro, et il a beaucoup de mal à renouer le contact avec ses deux jeunes enfants, Milly et Joe campés par les deux jeunes acteurs Nico Parker et Finley Hobbins.
Danny Devito est Max Medici, le propriétaire du Cirque des Frères Midici qui vient d’acheter une éléphante qui attend un bébé, dans l’espoir que l’arrivée d’un adorable petit attirera à nouveau les foules de spectateurs et aidera son cirque à remonter la pente. Ce personnage à la fois drôle et profondément humain est l’une des bonnes surprises du long-métrage.
Michael Keaton joue ici le rôle de V.A. Vandevere, un riche homme d’affaires propriétaire du parc d’attractions Dreamland, qui montre son plus vif intérêt pour le cirque de Max Medici et son nouveau phénomène miraculeux : un jeune éléphant volant ! L’acteur nous offre ici une prestation convaincante pour un méchant absolument détestable.
Enfin Eva Green complète le casting dans la peau de Colette Marchant, une acrobate aérienne française qui se voit confier un nouveau numéro en compagnie du petit éléphant volant. Faire équipe avec la famille Farrier, chargée de s’en occuper, va lui enseigner beaucoup de choses aussi bien sur le show-business que sur elle-même… L’actrice impressionne tant elle est parfaitement à l’aise dans les airs tout en ayant ce petit accent français tout simplement irrésistible.
Si son casting constitue l’une des grandes forces du film, on regrette cependant que ses personnages ne soient pas assez développés ou même un peu trop caricaturaux…

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Les deux autres grandes forces de « Dumbo » sont sans conteste sa photographie et sa direction artistique qui sont clairement de toute beauté ! Des couleurs du Cirque Medici, aux froides allées de Dreamland, on en prend littéralement plein la vue. 
Notons également la magnifique combinaison de décors réels et d’éléments en CGI nous faisant bien ressentir l’esprit Burtonnien et notamment les costumes nous plongeant directement  dans les années 1910 et l’âge d’or des cirques qui nous a fait d’ailleurs pensé à une autre œuvre de Tim Burton « Big Fish »
Le réalisateur retrouve également son compositeur fétiche à savoir Dany Elfman. Le maestro apporte lui aussi sa touche personnelle dans la partition en utilisant beaucoup de chœurs tout en conservant quelques notes du film d’animation. Un résultat qui vient magnifier cette expérience en la rendant encore plus magique et onirique.

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Ce « Dumbo » version Tim Burton est une belle histoire qui revisite complétement le chef-d’œuvre de 1941. Film familial par excellence, le cinéaste revient enfin à ses premiers amours et livre ici l’un de ses plus beaux films.
Empli de douceur, de naïveté et porteur d’un message contemporain, « Dumbo » est un véritable retour en enfance !

Bonus : Découvrez sur notre chaîne YouTube, la Conférence de Presse en présence de l'actrice Eva Green et du réalisateur Tim Burton ! 

 

13 février 2019

Ralph 2.0

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En 2012, Ralph et Vanellope nous faisaient découvrir l’univers des jeux d’arcade dans « Les Mondes de Ralph ». En 2019, ils sont de retour dans « Ralph 2.0 » mais cette fois, ils partent à la découverte de l’Internet, un lieu aussi fascinant que dangereux.
Long-métrage brillant par ses idées les réalisateurs Rich Moore et Phil Johnston nous transporte avec humour et émotion dans un monde que l’on ne connaît finalement pas si que ça !

Synopsis : Ralph et son amie Vanellope von Schweetz vont prendre tous les risques en s’aventurant dans l’univers foisonnant de l’Internet à la recherche d’une pièce de rechange pour réparer la borne de Sugar Rush, le jeu vidéo dans lequel vit Vanellope. Rapidement dépassés par le monde qui les entoure, ils vont devoir demander de l’aide aux habitants de l’Internet, les Cybériens afin de trouver leur chemin…

« Ralph 2.0 » est la première suite des Walt Disney Animation Studios à avoir été réalisé par l’équipe du film original. Une étape importante donc pour le studio peu habitué à donner des suites à leurs long-métrages. Il faut dire qu’en 96 ans d’existence, les studios aux grandes oreilles n’ont réalisé que trois suites : « Bernard et Bianca au Pays des Kangourous » (1990), « Fantasia 2000 » (2000) et « Winnie l’Ourson » (2011), toutes de très bonne qualité.
« Ralph 2.0 » ne déroge pas à la règle et offre à ses spectateurs un univers beaucoup plus riche et accessible que les jeux d’arcades, thématique abordé dans le premier volet. Et pour cause, le film traitant d’Internet, le public se sentira davantage concerné par le sujet et saura à coup sûr trouver les nombreuses références caché tout au long de cette aventure.
C’est par cette thématique très actuelle que se trouve également la grande faiblesse du métrage. En effet en datant clairement leur film d’animation, les Walt Disney Animation Studios prennent le risque à ce que celui-ci devienne totalement désuet dans le futur, du fait d’une sans cesse évolution du web et tout ce qui le compose. Deviendra-t-il peut-être culte, témoin d’une certaine époque ? Seul l’avenir nous le dira…
Quoi qu’il en soit, il est inutile de faire remarquer la beauté visuel de ce long-métrage tant le spectateur s’en rendra compte de lui-même. En effet dès l’instant où Ralph et Vanellope atterrissent dans cette mégalopole qu’est l’Internet, l’on ne sait plus où et quoi regarder tant le décor fourmille de détails. La représentation du web est ici bluffante et l’on voit clairement que l’équipe artistique s’est amusée à réinventer et à personnifier cet environnement que le public prendra plaisir de (re)découvrir, un peu à la façon d’un « Vice-Versa ». Les internautes les plus assidus reconnaîtront aussi de nombreuses références aux plus célèbres sites comme Amazon, Facebook, Snapchat, Twitter ou Pinterest, et riront face à la scène durant laquelle nos deux héros se retrouvent chez eBay. Tout est ici si riche, que l’on aimerait traverser l’écran et partir découvrir cette immense ville dans ces moindres détails comme le fut la ville de Zootopie dans le film du même nom.
« Ralph 2.0 » a également l’intelligence de nous montrer l’autre facette d’Internet, le « Darknet » situé dans les bas-fonds de celui-ci, c’est le lieu de tous les virus et autre vices de la toile. Sans tomber dans une morale assommante, « Ralph 2.0 » à le mérite de nous mettre en garde sur l’utilisation de cet outil aussi bien positif que négatif et apprendre à se protéger contre tous ses dangers.

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Si « Ralph 2.0 » présente des sites que l’on connaît bien, il propose également des sites imaginaires comme « Slaughter Race : La Course Infernale », « BuzzzTube » ou encore le bar de recherche « Jesaistout ».
Le premier de ceux cité ici, est le plus remarquable et réaliste. En effet le jeu de courses en ligne présente un environnement urbain post-apocalyptique et dangereux. Cette ambiance rude et toxique, est d’autant plus accentuée grâce à une lumière jaune-orange granuleuse présente tout au long des séquences se déroulant dans cet endroit. Ajouté à cela, des courses poursuite à couper le souffle faisant penser à « Fast & Furious ».
A l’opposé « BuzzTube » le site de vidéos tendances et lieu de gloire éphémère est quant à lui très moderne, théâtral et coloré en utilisant une palette assez flashy de bleu, magenta et doré.
Mais si il y a bien un site que tout le monde attend de voir apparaitre à l’écran et plus particulièrement les fans Disney c’est évidemment celui de OhMyDisney.com visité par Vanellope, et qui réserve de nombreuses surprises.
Dans ce site c’est tous les univers de The Walt Disney Company qui y sont représenté : Disney, Pixar, Marvel, Star Wars et The Muppets Studios.
Ce fut donc un véritable plaisir pour les fans que nous sommes de voir tous ces univers réunis et  interagir ensemble pour la première fois à l’écran, et autant vous dire que pour le coup le nombre d’apparitions de personnages emblématiques est important. C’est ainsi que les spectateurs auront plaisir à apercevoir Iron Man, Dumbo, Grincheux, Bouriquet, Hei-Hei, Peter Pan, Clochette, Nick Wilde, C3-PO, les Stormtroopers, Buzz l’Eclair, Baymax, Clarabelle, Humphrey l’Ours, etc.
N’oublions pas, bien sûr la séquence réunissant toutes les Princesses Disney qui restera sans aucun doute culte et dont le public se souviendra longtemps. Une scène pleine d’humour et d’autodérision, même si on aurait aimé que Disney garde l’intégralité de la séquence que certains chanceux (dont Disney News) ont eu l’occasion de voir et qui s’est vu coupé de nombreux gags. De plus, il est dommage que Disney France n’est pas réussi à réunir toutes les voix originales contrairement aux Etats-Unis…

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L’autre grande force de « Ralph 2.0 » est clairement son éventail assez large de personnages familiers et inédits, tous aussi attachants les uns que les autres.
RALPH n’a pas changé : c’est toujours le même grand costaud aux poings redoutables et au cœur tendre que l’on a découvert dans le premier film. Il est cependant beaucoup plus heureux depuis qu’il s’est lié d’amitié avec Vanellope von Schweetz, qui avait autant de mal que lui à s’intégrer. Il lui est très attaché et est prêt à tout pour l’aider… même si ses efforts n’ont pas toujours les effets escomptés.
VANELLOPE VON SCHWEETZ, avec son humour mordant et son sens de la répartie à toute épreuve, sait qu’elle peut compter sur son meilleur copain, Ralph. L’anomalie de programmation qui l’empêchait jadis de remporter des courses et a fait d’elle une exclue est toujours présente, mais elle a su faire de ce défaut un superpouvoir. Après avoir détrôné Sa Sucrerie et été sacrée princesse de Sugar Rush, Vanellope a rapidement abandonné sa tenue royale pour retrouver le style décontracté qui la caractérise et rejoindre les rangs des pilotes de Sugar Rush. Bien qu’elle se place désormais souvent en tête du classement, elle commence à se lasser de parcourir sans arrêt le même circuit et de concourir contre les éternels mêmes adversaires, tellement prévisibles.
Ces deux personnages sont doublés en français avec talent et bonne humeur communicative par François-Xavier Demaison et Dorothée Pousséo.

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Du coté des nouveaux personnages nous faisons connaissance avec :
SHANK, une dure à cuire et une pilote talentueuse du jeu de course en ligne Slaughter Race. Shank prend très à cœur son rôle de chef d’une équipe de coureurs coriaces, et elle déteste perdre. Lorsque Vanellope se retrouve impliquée dans une course de rue avec Shank, tous ses talents de coureuse découverts dans Sugar Rush sont mobilisés. Shank est impressionnée et va s’ouvrir à Vanellope en lui expliquant la façon dont elle voit la course (la vie en général) et sur les possibilités infinies offertes par l’Internet.
Superbement animé, le personnage de Shank est assurément l’un des meilleurs personnages féminins créés par les studios aux grandes oreilles.
YESSS est le principal algorithme du site lanceur de tendances BuzzzTube. Si c’est tendance et avant-gardiste, vous pouvez être certain que Yesss en a entendu parler en premier et qu’elle l’a déjà partagé avec le reste du monde. Dotée d’un talent inégalé pour repérer les vidéos qui feront le buzz, Yesss se tient au courant de toutes les tendances sur Internet, ce qui ne l’empêche pas d’être très attachante et de venir en aide à Ralph et Vanellope lorsqu’ils en ont besoin.
SPAMLEY est un spam très attachant que l’on ne peut ignorer, un citoyen du Net qui tente d’appâter les gens dans la vie réelle pour qu’ils visitent son site. Cet infatigable vendeur qui apparaît sans qu’on l’y invite aide Ralph et Vanellope alors qu’ils s’aventurent dans le nouveau monde d’Internet.
En français, c’est Jonathan Cohen qui lui prête sa voix avec talent et humour.
M. JESAISTOUT est le moteur de recherche que Ralph et Vanellope sollicitent à leur arrivée dans l’univers de l’Internet. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne manque pas de réponses lorsque nos héros l’interrogent afin de localiser ce fameux « eBay ». Sa fonction de saisie automatique est très précipitée ! Il veut simplement aider et ce le plus vite possible, mais cela peut passer pour de l’indiscrétion. 
DOUBLE DAN vit dans les tréfonds du dark web. Massif, mou et gluant, résolument effrayant, il est doté d’une seconde tête appelée Little Dan. Résolument dégoutant, et en tant que propriétaire de la pharmacie du dark web, Double Dan crée des virus destructeurs. Malgré le potentiel meurtrier de ses créations, ce voyou underground ne se pose que peu de questions.

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Les cinéastes des studios d’animation Disney connaissent depuis longtemps la capacité de la musique à soutenir et magnifier l’art de raconter des histoires. « Ralph 2.0 » n’échappe pas à la règle et c’est donc Henry Jackman qui reprend ici son rôle de compositeur qu’il avait endossé à merveille dans le premier opus. Ici, il livre une partition bien moins mémorable que la précédente, si ce n’est qu’il est amusant d’entendre quelques clins d’œil musicaux notamment dans les scènes où apparaissent les Princesses Disney.
C’est aussi avec une immense surprise que nous retrouvons le légendaire Alan Menken à la composition d’une chanson totalement inattendue « La course infernale » écrite par Phil Johnston et Tom MacDougall. Dans la lignée des chansons classiques de Disney comme « Un jour mon prince viendra », « Partir là-bas » et « L’Air du Vent », la chanson illustre le désir de Vanellope de faire partie du monde extérieur, de grandir en tant que pilote et en tant que personne. Une séquence décalée à l’humour irrésistible sous fond de comédie musicale à la Broadway.
Notons également que le groupe Imagine Dragons a écrit et interprète la chanson du générique de fin, « Zero ».

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« Ralph 2.0 » est assurément une belle histoire d’amitié dans un univers riche et foisonnant de détails. Surpassant « Les Mondes de Ralph » sur beaucoup de points, cette suite est un condensé d’humour en particulier grâce à la présence de nombreux caméos, et d’émotion tout en étant visuellement bluffant.
Au-delà de ça, « Ralph 2.0 » propose une réflexion et critique notre rapport aux réseaux sociaux et à la chasse sans cesse aux « Likes » et à une certaine notoriété.
La suite des aventures de Ralph et Vanellope est une belle réussite et nous prouve une fois de plus que les Walt Disney Animation Studios sont maître de l’inventivité et de l’imagination.  

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