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29 avril 2017

Les Gardiens de la Galaxie Vol.2

 

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Après avoir sauvé une première fois l’univers en 2014, les Gardiens de la Galaxie reviennent pour une aventure plus fun et toujours autant rythmé par les tubes des années 70. 3ème film de la Phase III du Marvel Cinematic Universe après « Captain America : Civil War » et « Doctor Strange »« Les Gardiens de la Galaxie Vol.2 » se veut plus intimiste que le précédent opus et le message transmis est par conséquent beaucoup plus universel. Tout est donc réuni pour que ce nouvel opus nous fasse une nouvelle fois vivre les (més)aventures de ces personnages haut en couleurs que l’on aime tant !  

Synopsis : Alors que les gardiens doivent combattre pour rester unis, ils découvrent alors les mystères de la filiation de Peter Quill…

Sorti en 2014 « Les Gardiens de la Galaxie » était un pari risqué pour Marvel Studios, qui mettait en avant pour la première fois des personnages apparus pour la première fois en 1969 dans les comics, mais quasiment inconnus du grand public. Dès lors on était donc en droit de se poser des questions sur la réussite du film au box-office. A sa sortie, la bande de mercenaires la plus Rock’n Roll de l’univers menée par Peter Quill alias Star-Lord provoque un véritable raz-de-marée  dans les salles, en réalisant l’un des meilleurs scores pour un film Marvel. Il n’en fallait donc pas moins pour que le réalisateur James Gunn et les Studios Marvel, annoncent la sortie d’une suite, sobrement intitulée « Les Gardiens de la Galaxie Vol.2 ».

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Premier constat assez surprenant à l’issue de la projection est que le long-métrage ne fait aucunement mention du Marvel Cinematic Universe, alors qu’il en fait intégralement partie. Ceci en fait alors de lui, comme une sorte de numéro hors-série, pouvant se voir à part des autres productions de la Maison des Idées.  Heureusement comme tous films de l’univers Marvel, « Les Gardiens de la Galaxie Vol.2 » propose non pas deux, mais cinq scènes post-générique. Même si pour la plupart, celles-ci ne nous « tease » en rien de la suite des événements (sauf une…), elles ont néanmoins l’intérêt de nous faire beaucoup rire. 
Ce que l’opus perd en continuité, il le gagne en développement de ses personnages et notamment dans celui de Peter Quill sur lequel s’attarde le scénario en faisant découvrir aux spectateurs ses origines paternelles. De ce fait ce second opus se retrouve dans une ambiance beaucoup plus intimiste classique et émotionnelle que son aîné et donc par conséquent amène à un récit sans trop de surprises et d’innovations. Car oui, c’est bien cela le gros problème de ce métrage, on a l’impression que nos héros n’ont aucun but précis ou si ils en ont, sont vite réglés et passent alors inaperçus. Il faut donc s’armer de patience et attendre la dernière heure afin d’avoir toutes les cartes en main et retrouver le côté épique (mais sans plus) que l’on espérait plus.  
Alors évidemment, on passe un très bon moment  grâce aux personnages et à l’humour omniprésent. Que ce soit dans les scènes de bataille ou même lorsque l’action ne s’y prête pas, les dialogues sont tout simplement hilarants et les vannes fusent à tout va entre les différents personnages, ce qui en font clairement les meilleurs passages.

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Comme dit précédemment « Les Gardiens de la Galaxie Vol.2 » nous plonge dans une ambiance intimiste, de par ses relations entre les différents protagonistes et délivre un message sur la famille. Les personnes que l’on aime le plus n’est pas nécessairement les personnes avec qui l’on partage le même ADN. Dans cet opus donc, notre équipe de choc ne cherche plus à cacher leur sentiment pour les uns et pour les autres, mais les dévoilent au grand jour. Bien sûr le thème abordé ici par le réalisateur n’en est en aucun cas original, mais a le mérite de rendre ces personnages auprès du public encore plus attachants.
Peter Quill alias Star-Lord, doit résoudre un problème familial très personnel : il veut découvrir qui est son vrai père. Chris Pratt reprend ce rôle à la perfection, savant mélange entre humour et émotion.
James Gunn déclare : « Ce film s’inscrit dans la continuité du premier. Peter Quill s’est davantage installé dans le rôle de leader du groupe, et il a un peu plus le sens des responsabilités depuis qu’il a pris le nom de Star-Lord à la fin du premier film. »
« Le premier film portait sur les relations de Peter avec sa mère et le mal qu’il avait à accepter son passé, poursuit le réalisateur. Le deuxième concerne sa relation à son père et aux autres figures paternelles de sa vie. »
Zoe Saldana retrouve le personnage de Gamora, la redoutable tueuse à la peau verte. Elle aussi éprouve des difficultés dans ses rapports à ses géniteurs : son père adoptif est Thanos et sa sœur est Nebula. Le producteur exécutif Louis D’Esposito explique : « Dans le premier chapitre, Gamora apparaît comme quelqu’un de bien au fond et Nebula au contraire, comme une vraie méchante. Cette fois, on découvre que leur relation est beaucoup plus complexe. Gamora commence à accepter de regarder en face les actes qu’elle a commis, ses peurs, et la façon qu’elle a de repousser systématiquement ceux qui s’approchent d’elle. C’est là le vrai thème du film. »
Dave Bautista incarne à nouveau Drax, l’intimidante montagne de muscles couverte de tatouages. Ce personnage complexe à la fois menaçant et sympathique est complètement inconscient de sa manière bien personnelle de percevoir le monde et d’y réagir : il prend tout au pied de la lettre. Le producteur exécutif Jonathan Schwartz explique : « Les gens aiment Drax parce qu’ils comprennent parfaitement qui il est et comment il fonctionne. Il prend tout au premier degré et n’a aucun sens de l’humour, ce qui par contraste rend drôle le moindre mot qu’il prononce. Dans ce film, on va le voir évoluer d’une manière très amusante, parce qu’il fait des efforts pour apprendre le second degré. Il n’est pas encore très au point, et c’est d’autant plus amusant de le voir faire. »
Au chapitre des voix, James Gunn connaît Rocket mieux que personne car il a souvent affirmé que ce personnage tenait beaucoup de lui. Ce pauvre animal qui a été torturé et mis en pièce avant d’être « reconstruit » est toujours aussi drôle et touchant par moments. C’est l’acteur nommé aux Oscars Bradley Cooper qui lui prête à nouveau sa voix dans la version originale.
Dans le premier film, Groot, la créature végétale humanoïde d’une sagesse millénaire, volait souvent la vedette à ses partenaires à la langue pourtant bien plus pendue que lui : Groot ne prononce en effet que quelques mots, toujours les mêmes : « Je s’appelle Groot »  avec la voix de Vin Diesel en V.O. En dépit de son drôle de physique et de ses aptitudes à communiquer très limitées, Groot a pris racine dans le cœur des spectateurs. Allié efficace et ami fidèle de Rocket et des Gardiens, il a fait le sacrifice ultime dans le premier opus… mais il revient sous la forme de Bébé Groot.
C’est aussi à Vin Diesel que ce petit être doit sa voix. James Gunn explique : « C’est un personnage complètement différent du premier. Il n’a aucun souvenir de quand il était adulte, c’est un bébé. Il est adorable mais il a tendance à piquer des colères, rien à voir avec le Groot adulte. Chaque Gardien réagit de manière différente. Drax ne l’apprécie pas. Rocket lui crie beaucoup dessus, mais il lui est attaché. Gamora voit se réveiller son instinct maternel, alors que Quill semble à peine conscient de son existence.»
Le  père adoptif de Peter Quill, Yondu, interprété par Michael Rooker fait également son retour.  James Gunn développe : « Yondu est un personnage extrêmement important, et nous avions posé les bases de sa personnalité dans le premier film. Les personnages capables de montrer plusieurs facettes, de se comporter tour à tour comme des gentils et comme des méchants, m’ont toujours fasciné. Michael Rooker excelle dans ce genre de rôle multiple parce qu’on ne sait jamais quand on est devant lui s’il va vous frapper ou vous serrer dans ses bras. Il apporte cette dynamique à Yondu, un personnage incontrôlable mais qui a aussi une belle âme, ce dont on a pu se rendre compte à la fin du premier film quand il est trompé par Peter Quill mais se montre quand même fier de lui. Par plusieurs aspects, l’amitié entre Peter Quill et Yondu est le centre de l’histoire. »
Un autre personnage dont le rôle a pris de l’importance est Nebula, la sœur ennemie de Gamora interprétée par Karen Gillan. Méchante jusqu’au bout des ongles, elle s’est juré de détruire Gamora et quiconque se mettra en travers de son chemin.

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Qui dit nouvelle aventure galactique, dit nouveaux personnages tous aussi haut en couleur que ceux que nous connaissions déjà. 
Ego, le père biologique de Peter Quill, fait ici pour la première fois son apparition. Cet extraterrestre, un Céleste, est lui aussi un explorateur intergalactique, et il cherche son fils depuis bien longtemps. Pour ce rôle essentiel, le réalisateur et les producteurs ont choisi le célèbre Kurt Russell.
On découvre également dans ce film un autre personnage étrange : Mantis, la servante d’Ego, qui est plus son assistante qu’une domestique. C’est un personnage très populaire dans les comics Marvel. Les cinéastes ont auditionné de nombreuses actrices pour le rôle mais c’est finalement Pom Klementieff qui l’a obtenu.
Dans la séquence d’ouverture du film, les Gardiens sont en mission pour Ayesha, la grande prêtresse d’une race génétiquement modifiée, les Souverains. Pour l’incarner, les cinéastes ont choisi la très belle actrice australienne Elizabeth Debicki. Son mètre 90 convenait parfaitement à la reine d’une planète d’êtres magnifiques.
Notons également que de nombreuses stars du cinéma sont présentes tout au long de l’aventure sous forme de caméos, procurant pour certains de grands moments de rigolade.

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Comme pour toute bonne production Marvel qui se respecte, les effets visuels sont une fois de plus d’une beauté impressionnante et l’on voit que chaque plan a été travaillé avec soin. Batailles, planètes, personnages extraterrestres, tout est ici 100% crédible et qui plus est, très coloré donnant à « Les Gardiens de la Galaxie Vol.2 » toute sa personnalité et son côté fun.
En plus des scènes d’action spectaculaires, de l’humour et de l’interprétation des acteurs, le deuxième opus des Gardiens de la Galaxie, possède un atout essentiel : un nouveau mix de titres éclectiques made in 70’s qui constitue une bande originale pleine de peps. La partition instrumentale est quand a elle assurée de nouveau par Tyler Bates, dont les morceaux sont toujours aussi percutants.

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« Les Gardiens de la Galaxie Vol.2 » est un film coloré, rempli de personnages haut en couleurs et en dialogues à mourir de rire, truffé de références, mais aussi riche en émotion et quoique un peu moins en action. En revanche l’on regrette son 0% de prise de risque et sa mise en route assez longue accusant d’un scénario trop conventionnel. On lui préférera au final son premier volet avec son côté épique et son effet de surprise. Malgré son rythme inégal et son ton clairement différent (trop ?) « Les Gardiens de la Galaxie Vol.2 » reste tout de même un excellent divertissement ! Espérons maintenant que le 3ème volet ne se reposera pas sur les mêmes erreurs…

 

21 mars 2017

La Belle et la Bête

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C’est sans doute, LE film le plus attendu de cette année 2017. En effet, après les nombreuses réussites de remakes de leurs classiques d’animation, les Studios Disney s’attaquent ici à une histoire éternelle âgée de plusieurs centaines d’années, et, qui 26 ans après le chef-d’œuvre animé, est toujours autant plébiscité par des millions de spectateurs à travers le monde. 
« La Belle et la Bête » est ainsi le nouveau film en prises de vues réelle du studio aux grandes oreilles. S’il est tant attendu, il est aussi craint par de nombreuses personnes, car le film d’animation de 1991, est devenu un film culte, une œuvre de toute une génération.
Si le pari fut risqué, le résultat s’avère alors de toute beauté, et en tout point magique !

Synopsis : Fin du XVIIIè siècle, dans un petit village français. Belle, jeune fille rêveuse et passionnée de littérature, vit avec son père, un vieil inventeur farfelu. S'étant perdu une nuit dans la forêt, ce dernier se réfugie au château de la Bête, qui le jette au cachot. Ne pouvant supporter de voir son père emprisonné, Belle accepte alors de prendre sa place, ignorant que sous le masque du monstre se cache un Prince Charmant tremblant d'amour pour elle, mais victime d'une terrible malédiction.

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Ne vous attendez à aucunes grandes nouveautés, car « La Belle et la Bête » version « live-action » est en tout point, à quelques exceptions prêtes, similaire au film d’animation des Walt Disney Animation Studios de 1991. En effet comme son prédécesseur, « Le Livre de la Jungle », la transposition ici, s’avère fidèle, mais ressemble d’avantage à un remake. 
Ceci étant dit, c’est un plaisir que de redécouvrir cette histoire, et toutes ces scènes devenues cultes. Car oui, tout y est, les Studios Disney jouant ici la carte de la nostalgie, il sera très difficile pour les spectateurs de retenir leurs larmes, surtout pour celles et ceux ayant découvert le long-métrage animé au cinéma lors de sa sortie en 1991.
Même si la forme reste identique, le fond est intelligemment approfondi par le réalisateur Bill Condon, gommant les quelques imperfections et incohérences du film d’animation (Maurice a enfin une raison valable d’être emprisonner, qui soit dit en passant, est un très beau clin d’œil au conte de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont), tout en lui donnant plus de profondeur, et c’est là tout l’intérêt de cette adaptation !
Comme cela, l’histoire prend du temps à poser les bases, à se situer chronologiquement (la France du XVIIIème siècle), et a expliquer les choses comme par exemple, le pourquoi les habitants n’ont aucune (ou du moins, plus) connaissance du château…  
« La Belle et la Bête » version 2017, réussi l’exploit de magnifier son aîné à grand coup de magie et de nostalgie. Du grand Disney !

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Les personnages que l’on aime tant sont de la fête, et interprétés par un casting cinq étoiles.
Emma Watson, apporte au personnage de Belle toute sa grâce, sa classe et sa beauté. Tout en émotions, la jeune actrice ayant fait ses débuts dans la saga « Harry Potter » nous fait également découvrir un de ses talents cachés, le chant, qu’elle maîtrise à la perfection.
Dan Stevens, interprète quant à lui la Bête, qui sous son costume numérique, et notamment grâce à la Motion Capture, rend le personnage beaucoup plus attachant, de par sa transmission d’émotions assez convaincante.
Luke Evans, est ici le vaniteux Gaston. Tout bonnement excellent dans ce rôle, il apporte au personnage encore plus de méchanceté et de superficialité. Une prestation incroyable !
Josh Gad, est également très à l’aise dans le rôle de LeFou, l’acolyte de Gaston, qui se voit profondément développer.
Autre personnage qui subit une évolution majeur, c’est Maurice, le père de Belle interprété par Kevin Kline. Point d’inventions en tout genre, il est ici  fabricant de boîtes à musique. De plus, on en sait d’avantage sur son passé, ce qui le rend un peu plus intéressant.
« La Belle et la Bête » version Disney, ne serait sans doute rien sans sa pléiade d’objets enchantés. Ils sont tous là : Lumiére, Big Ben, Mrs Samovar et Plumette, tous interprétés respectivement et vocalement par Ewan McGregor, Ian McKellen, Emma Thompson et Gugu Mbatha-Raw. La personnalité de chacun n’évolue pas, par rapport au film d’animation, en revanche l’accent français d’Ewan McGregor en VO pour le rôle de Lumière est tout à fait appréciable et donne quelque peu le sourire.
Un personnage quant à lui gagne en épaisseur, et n’est autre que Madame de Garderobe (l’Armoire dans le film animé) dont la voix est assurée par Audra McDonald.
Enfin, Cadenza le clavecin du château, interprété par Stanley Tucci, fait ici son apparition pour la première fois et paraît bien fade comparé à ses autres amis.
N’oublions surtout pas, non plus nos deux artistes français, qui incarnent ici deux personnages secondaires qui apparaissent plusieurs fois, sans lignes de textes toutefois. En effet, il s’agit de Rafaëlle Cohen que l’on avait pu voir en 2014 sur la scène du Théâtre Mogador dans le Musical « Le Bal des Vampires » et qui interprète ici l’une des trois groupies de Gaston, ainsi que Alexis Loizon, inoubliable Gaston dans la version française du Musical « La Belle et la Bête » en 2013 dans le même théâtre, et qui incarne ici le rôle de Stanley, l’un des trois compagnons d’infortune de Gaston.

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Visuellement, « La Belle et la Bête » est une réussite. Même si il est vrai que la majeur partie des plans utilise le numérique à foison, le réalisateur Bill Condon et ses équipes ont souhaité autant que possible, tourné dans des environnements réalistes. C’est donc en studio qu’a été construit le village fictif de Villeneuve (où vivent Belle et son père) mais également les intérieurs du château de la Bête comme par exemple la majestueuse salle de bal. Les membres du département artistique ont donc passé plusieurs mois à faire des recherches sur l’architecture et la décoration intérieure du XVIIIème siècle afin de donner vie à cet univers magique. Finalement, l’équipe a opté pour une combinaison de différents styles architecturaux avec la prédominance du rococo français, un style très répandu dans la France des années 1740 et notamment utilisé pour le Château de Versailles. Le résultat est alors de toute beauté, avec des décors très détaillé et chargé, dans le plus pur style baroque.
Concevoir les costumes d’un conte de fées est un défi titanesque qu’a relevé, avec brio l’équipe en charge des costumes. Comme pour les décors, les détails de chaque tenue font toute la différence et les couleurs ressortent à merveille de chaque arrière-plan. Les petites filles comme les grandes, rêveront les yeux grands ouvert devant les sublimes robes que porte Emma Watson. Des détails, il en est aussi question pour le design des objets enchantés dont les lignes sont plus complexes que le film d’animation, et en font des êtres bien plus magiques que leurs aînés.

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La musique est un élément clé pour « La Belle et la Bête », et constitue à elle seule, toute l’émotion du long-métrage. La version de 2017, ne pouvait donc être qu’un film musical en reprenant l’intégralité des chansons de 1991. Il est à noter toutefois que de légères transformations ont eu lieu au niveau des paroles afin de mieux s’intégrer au récit, mais aussi à donner à ce film une identité qui lui est propre. Pas de quoi en faire un drame donc, puisque cela nous permet de redécouvrir ces magnifiques chansons connues de tous. D’ailleurs, rien à redire sur les acteurs, qui nous offre un travail de haute volée, et font honneur aux œuvres d’Alan Menken et Howard Ashman.
La Bande-Originale du film est donc un savoureux mélange entre le film d’animation dont les chansons sont extraites, le Musical dont on entend quelques thèmes et de l'inédit avec de toutes nouvelles chansons.
Pour ces titres inédits, le réalisateur a fait appel à Alan Menken, qui signe son grand retour à la partition de « La Belle et la Bête » épaulé par Tim Rice, parolier du Musical de Broadway. Ce sont donc quatre titres qui ont été spécialement écrite pour cet opus et qui ne dénature en rien l’œuvre original : « Aria » est une chanson courte qui introduit le film et, est chanté par Madame de Garderobe ; "How Does A Moment Last Forever" (« Je Rêve d’une Histoire Sans Fin ») interprétée par Maurice et Belle, et qui sera reprise plus tard par la jeune fille, sous le titre « Montmartre » ; « Days in the Sun » (« Jours Enchantés ») par les objets enchantés ; et  « Evermore » (« Ensemble à Jamais ») par la Bête. Il faut vous l’avouer, ces nouvelles ritournelles et notamment les deux dernières sont émotionnellement fortes, et procurera à coup sûr des vagues de frissons (et de larmes) aux spectateurs présents dans la salle, et en particulier celle du maître du château enchanté, qui rappelle étrangement (dans la façon d’être filmée et chantée) la séquence de la chanson « Rien qu’un Jour » du film d’animation « Le Bossu de Notre-Dame ». Magique !
Le générique n’en est pas moins sublime avec les reprises de « How Does A Moment Last Forever » et « Evermore », interprétées respectivement par deux des plus grandes voix actuelles, Céline Dion, 26 ans après son interprétation de « Beauty and the Beast » pour le film de 1991, et Josh Groban.
Pour le titre « Beauty and the Beast » présent également dans le générique, Disney a fait appel à la nouvelle génération, à savoir Ariana Grande et John Legend.

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« La Belle et la Bête » est LE film Disney par excellence ! Magie, Emotion, Chansons, il dispose de tous  les ingrédients pour faire passer à toute la famille un moment de pur enchantement. Plus noir et plus développé que le classique de 1991, il lui reste tout de même très fidèle et offre un magnifique hommage à la culture française. Les larmes seront alors très difficiles à retenir face à ce diamant qui arrive à sublimer cette Histoire Eternelle.

Bonus : - Découvrez sur notre chaîne YouTube, la Masterclass musicale de Alan Menken ! 
              - Découvrez sur notre chaîne YouTube , la Conférence de Presse avec la présence de l'équipe du film ! 

 

 

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