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Disney News
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28 février 2023

Ant-Man et la Guêpe : Quantumania - Notre Avis

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ANT-MAN ET LA GUÊPE : QUANTUMANIA a la difficile tâche d’inaugurer la Phase V du Marvel Cinematic Universe, et de continuer ainsi la saga du Multivers, après une Phase IV assez décevante. En effet, ces dernières années, l’univers cinématographique des studios Marvel,  fut, il faut le reconnaître, boudée par la critique, la faute à une Phase IV composée d’œuvres inégales, et surtout d’intrigues partant dans tous les sens, sans véritable enjeux. Difficile de passer derrière AVENGERS : ENDGAME.
ANT-MAN ET LA GUÊPE : QUANTUMANIA, réussira-t-il à redémarrer la machine qui s’était un peu enrayée ?

Synopsis :
Une nouvelle aventure attend Scott Lang et Hope van Dyne dans leur vie de couple et de super-héros !

Tout va pour le mieux : Scott a écrit un livre à succès tandis que Hope défend avec le plus grand dévouement des causes humanitaires. Leur famille - Janet van Dyne et Hank Pym et Cassie, la fille de Scott - font enfin partie de leur quotidien.
Cassie partage la passion de sa nouvelle famille pour la science et la technologie, notamment en ce qui concerne le domaine quantique. Mais sa curiosité les entraîne tous dans une odyssée imprévue et sans retour dans le vaste monde subatomique, un endroit mystérieux où ils rencontrent d’étranges nouvelles créatures, une société en crise et un impitoyable maître du temps dont l’ombre menaçante commence tout juste à s’étendre.
Scott et Cassie sont soudainement happés dans une direction tandis que Hope, Janet et Hank se retrouvent propulsés dans une autre. Tous se perdent dans un monde en guerre, sans savoir comment ils pourront en sortir ni même s'ils retrouveront un jour le chemin de leur foyer...

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Pour ce 31ème long-métrage, il est clair que les studios Marvel ont une fois de plus misé sur une recette simple, avec un scénario dénué d’originalité. Mais cette troisième aventure de l’homme-fourmi n’en demeure pas moins agréable à suivre avec des personnages toujours aussi sympathiques et la découverte du Royaume Quantique, univers miniature vivant en marge du nôtre, légèrement évoqué dans le précédent film.
Ce Royaume Quantique nous offre de belles surprises, et notamment dans son bestiaire. En effet, le réalisateur Peyton Reed se fait plaisir en peuplant ce nouvel univers de créatures diverses dont certaines paraissant tout droit sorti de la saga STAR WARS. De belles idées qui sont également mis à profit dans l’architecture des habitations constituant les différents lieux exploré, et dans le design des vaisseaux. Malgré ces points positif, il en ressort du film un aspect très numérique (on sent vraiment l’utilisation des fonds vert par moment) et plat, à des années lumières du magnifique AVATAR : LA VOIE DE L’EAU sorti deux mois auparavant.

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L’autre point fort de ANT-MAN ET LA GUÊPE : QUANTUMANIA, est assurément ses personnages, et notamment celui qu’il introduit auprès du public comme étant le nouveau grand méchant du MCU : Kang le Conquérant. Interprété par Jonathan Majors, Kang, que l’on avait déjà aperçu dans le dernier épisode de la série LOKI (disponible sur Disney+), est sans doute l’antagoniste que l’on attendait le plus après une Phase IV sans réelle menace. Ici, le Conquérant s’impose par sa puissance, sa présence et son charisme, bien décidé à exécuter ses plans machiavéliques. Un personnage mystérieux, qui n’a pas encore révélé toutes ses facette et dont a déjà hâte de retrouver pour découvrir ce qu’il nous réserve pour la suite de cette sage du Multivers.

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Evidemment, nous retrouvons avec plaisir Ant-Man et la Guêpe que l’on ne présente plus, toujours interprétés par  Paul Rudd et Evangeline Lilly. Michael Douglas et Michelle Pfeiffer sont également de retour avec les personnages du Dr Henry « Hank » Pym et du Dr Janet van Dyne, qui ont le droit cette fois-ci à de nombreuses scènes ensemble. ANT-MAN ET LA GUÊPE : QUANTUMANIA est aussi l’occasion de mettre en avant un personnage de l’univers des comics connu pour être inadaptable sur le grand écran : M.O.D.O.C.K.
Si visuellement il s’avère être littéralement moche, son origin-story bien que très différentes de sa version papier, est quant à elle bien pensée.
Le reste du casting est décevant à l’instar de Cassie, qui, pour ce nouvel opus est incarnée pour la première fois par Kathryn Newton, qui n’arrive malheureusement pas à s’imposer face aux autres protagonistes. Le personnage interprété par Bill Murray, n’ajoute quant à lui rien de plus à l’intrigue.

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Outre le fait que ses effets-spéciaux s’avère être relativement bas de gamme, les scènes d’actions que l’on retrouve dans ANT-MAN ET LA GUÊPE : QUANTUMANIA se révèle être, elles, d’un très bon niveau, donnant ainsi du rythme pour garder le spectateur en haleine. Et c’est bien cela qui est surprenant avec ce nouvel opus, si l’on compare aux deux long-métrages précédent basé plutôt sur l’humour, c’est qu’ici son ambiance est beaucoup plus sombre, ce qui n’est clairement pas déplaisant. Evidemment, étant un élément important de la saga, l’humour reste présent avec de nombreuses répliques que l’on vous laissera jugé par vous-même.
Concernant la musique, on aurait aimé une partition plus épique, Christophe Beck ne faisant que le strict minimum.

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ANT-MAN ET LA GUÊPE : QUANTUMANIA ne restera clairement pas dans les annales du Marvel Cinematic Universe mais a la mérite de proposer une aventure épique au plus petit des Avengers, et ce, malgré quelques facilités que l’on pardonnera. Humour, action, personnages attachants et surtout l’introduction d’un nouveau méchant, cette nouvelle production des studios Marvel nous promet de belles surprises pour cette Phase V qui démarre plutôt convenablement et dont nous avons hâte de voir comment elle se développera. Le Multivers n’a décidemment pas fini de nous surprendre !

 

13 mai 2022

Doctor Strange in the Multiverse of Madness : Notre Avis !

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Après avoir ouvert les portes du multivers pour aider Peter Parker  dans SPIDER-MAN : NO WAY HOME, Stephen Strange est de retour dans sa seconde aventure solo. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que dans la nouvelle production des studios Marvel DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS, notre sorcier préféré va avoir du pain sur la planche pour combattre les nombreux désagréments de ces réalités alternatives.
Si les dernières aventures de l’homme araignée ainsi que la série animée WHAT IF…? nous avait permis de nous donner un avant-goût de ce qu’est vraiment le multivers, ce nouveau volet ne laissera clairement pas ses spectateurs ressortir de la salle indemne.

Synopsis :
Dans ce nouveau film Marvel Studios, l’univers cinématographique Marvel déverrouille et repousse les limites du multivers encore plus loin. Voyagez dans l’inconnu avec Doctor Strange qui avec l’aide d’anciens et de nouveaux alliés mystiques, traverse les réalités hallucinantes et dangereuses du multivers pour affronter un nouvel adversaire mystérieux.

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La première chose que l’on pourrait dire, c’est qu’à l’instar du film LES ÉTERNELS, les studios Marvel ont décidé de taper fort avec DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS, en nous proposant une nouvelle fois, une toute autre approche du Marvel Cinematic Universe. En effet, le côté familial auquel nous étions habitués jusqu’à présent, est ici absent, tout comme l’humour, pour laisser place à l’horreur. Oui, vous avez bien lu, cet opus est en fait bien plus sombre et violente que les autres productions de la Maison des Idées, ce qui risquera donc de déranger le jeune public. Entre Jump scares, monstres et cadavres, le réalisateur Sam Raimi se fait plaisir, lui qui a déjà œuvré dans le genre super-héroïque avec la trilogie SPIDER-MAN dans les années 2000. On peut donc largement en déduire qu’il a eu ici carte blanche pour proposer quelque chose de très différent. Si cela s’est avéré être une excellente idée de faire flirter DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS avec le genre horrifique, on aurait cependant aimé qu’une petite touche d’émotion, autre que la peur viennent nous effleurer…

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Pendant plus de deux heures, les spectateurs de DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS assisteront à du grand spectacle comme seul Marvel sait le faire. L’histoire menée tambour battant ne souffre d’aucun temps mort même si celle-ci est doté d’un structure narrative assez classique. Comme son titre l’indique, tout au long du film, nous naviguons entre différents univers, ce qui permet d’offrir une multitude de possibilités pour le futur du MCU mais également une belle variété de paysage à l’histoire. En revanche, nous pourrions peut-être reprocher au long-métrage d’être un peu trop sage avec l’utilisation de ce multivers, et certain pourrait même être déçu, car finalement on ne voit pas grand-chose. L’autre grande réussite de cet opus, est sans aucun doute l’évolution des personnalités des personnages principaux. On pense notamment à celle de Stephen Strange dont l’intrigue dévoile plus d’éléments sur son passé. Nous découvrons également que sous son costume de grand sorcier, se cache un homme aux nombreuses failles et une immense souffrance, celle de ne pas être avec celle qu’il aime.
Enfin, la scène finale, donnera une immense envie de voir la suite de la Phase IV, tant celle-ci se révèle mystérieuse et vraiment surprenante. Pour ce qui est de la conclusion de cette aventure, elle est, à notre goût bien trop précipitée et rapide, quelques minutes en plus n’auraient pas été de trop…
En parlant de mystère justement, l’une des scénes post-génériques (la première), véritable tradition chez Marvel, l’est tout autant, en nous donnant un aperçu de ce que pourrait être la suite des aventures du célèbre sorcier. Concernant la seconde, elle n’est quant à elle, pas d’un grand intérêt. 

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Après AVENGERS : INFINITY WAR, AVENGERS : ENDGAME et bien sûr SPIDER-MAN : NO WAY HOME, c’est avec un réel plaisir que nous retrouvons Stephen Strange dans un film rien qu’à lui. Dans ce nouvel opus nous découvrons, comme dit plus haut, un Strange plus fragile, avec une personnalité beaucoup plus développée, évoluant vers quelque chose de plus paternaliste du fait qu’il doit protéger une jeune fille du nom d’America Chavez. Toujours Interprété par l’impeccable Benedict Cumberbatch, Stephen Strange n’en oublie pas pour autant son autre mission, celui de protéger également le multivers. Et qui dit multivers, dit aussi des rencontres avec des versions altérées de notre bon vieux Doctor Strange, l’occasion pour Benedict Cumberbatch de nous prouver (même si il n’en a plus besoin) une fois de plus, l’étendue de son talent d’acteur.
Nous le savions, Wanda Maximoff est la pièce maîtresse de ce nouveau film, et arrive même à voler la vedette au Doctor Strange. Plus puissante et voulant à tout prix retrouver les enfants qu’elle s’est créée, ne pouvant le faire que dans d’autres univers, celle devenue la Sorcière Rouge, est capable des pires monstruosités. L’actrice Elizabeth Olsen y est magistrale en offrant à son personnage toute une palette d’émotions, lui donnant ainsi beaucoup de relief. En revanche, pour les futurs spectateurs, nous vous conseillons d’avoir vu la série WANDAVISION disponible sur Disney+, pour comprendre parfaitement l’évolution du personnage et ses motivations quant à son but ultime.
Avec DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS, c’est un nouveau personnage qui intègre le MCU, en la personne d’America Chavez interprétée par la jeune et convaincante Xochitl Gomez. Même si America Chavez manque clairement de charisme, certainement dû à une mauvaise écriture de l’évolution du personnage, il est intéressant de constater, de par son pouvoir, qu’elle dégage un certain potentiel le futur du Marvel Cinematic Universe.
Dans cet opus, nous retrouvons également Christine Palmer, l’ex-femme de Stephen interprétée par Rachel McAdams. Sa présence, plus importante que dans le long-métrage de 2016, sert ici l’intrigue à travers les différents univers.
Enfin, Benedict Wong est aussi de retour dans le rôle de Wong toujours fidéle à lui-même, mais bien décidé à protéger Kamar-Taj.
N’oublions pas aussi de mentionner, au grand plaisir des fans, que DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS nous donne l’occasion de découvrir de nouveaux super-héros apparaissant sous forme de caméos. Nous n’en dirons pas plus, mais croyez nous, ce multivers offre des possibilités incroyables !

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Une fois de plus, en termes d’effets visuels, les studios Marvel ne nous déçoivent pas et on en prend littéralement plein les yeux. Si DOCTOR STRANGE était déjà incroyable, DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS l’est tout autant avec des effets maitrisés tout simplement incroyables. On retiendra notamment, multivers oblige, la scène où les personnages passent d’un univers à d’autres, tout simplement impressionnante ! On saluera d’ailleurs le travail des équipes créatives pour concevoir ces univers visuellement différents et vraiment très beaux. Cela change vraiment des styles graphique auxquels le MCU nous avait habitués.  Les scénes de combat sont elles aussi bluffantes, que ce soit à mains nues ou à coup de sorts. L’une d’entre elles, dans le dernier chapitre est particulièrement réussi et pour le coup assez originale.
Malheureusement à trop vouloir forcer sur le fond vert, on remarque par ci, par là que l’incrustation n’est pas parfaite.
Concernant la bande-originale, la partition de Danny Elfman est décevante et n’est pas la hauteur du long-métrage. 

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Malgré quelques petites faiblesses et une fin trop rapide, DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS est un divertissement solide, servi par un Sam Raimi décidément très en forme. Empruntant le chemin d’un film à frissons et bien gore, on se surprend à sursauter à certains moments, ce qui n’est pas commun chez Marvel. Cette ambiance pesante que le réalisateur impose aux spectateurs s’avère efficace et fait de ce long-métrage une œuvre à part dans le Marvel Cinematic Universe.
Et pour en profiter pleinement, nous vous conseillons vivement d’avoir vu SPIDER-MAN : NO WAY HOME, les séries WANDAVISION, LOKI, et WHAT IF…? , et bien sûr le premier volet des aventures de Doctor Strange.
Ce voyage à travers le multivers qu’est DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS est l’occasion pour Marvel d’ouvrir les portes à une infinité de possibilités pour le futur. On a déjà hâte de voir la suite, ça promet !


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