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Disney News
28 février 2017

30 ans de la Covention : Un partenariat unique entre Disney et la France

 

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Avant de débuter les festivités de son 25ème Anniversaire, Disneyland Paris, ou plutôt la société d’exploitation de Disneyland Paris, Euro Disney, fête cette année le 30ème Anniversaire de la signature de la Convention entre l’Entreprise et les pouvoirs publics français.
A cette occasion, nous avons eu la chance d’être convié à la cérémonie de cet anniversaire, mais avant tout revenons ensemble sur l’histoire de cette union franco-américaine.

En 1955, Walt Disney ouvrit son premier parc en Californie. Le succès fut immédiat, et portés, par celui-ci, Walt et son frère Roy travaillèrent sur un projet plus grand. C’est alors que la Floride fut choisie pour accueillir Walt Disney World Resort qui ouvrit ses portes en 1971, cinq ans après la disparition du maître.
Face aux succès grandissant des Parcs Disney, qui assurent dès leur implantation, un développement économique important aux différents territoires sur lesquels ils sont accueillis, d’autres pays, ne tarde à s’en intéresser.
C’est la société japonaise Oriental Land Company qui signera le contrat pour exploiter la licence Disney à l’est de Tokyo. C’est donc tout naturellement que Tokyo Disneyland fut inauguré en 1983.
Accueilli chaleureusement et faisant ses preuves économiquement parlant, Walt Disney Productions ne tarde pas à lancer un nouveau projet de parc en dehors des Etats-Unis.
L’Europe fut pour les dirigeant de la firme aux grandes oreilles, une évidence, car c’est le continent d’origine des nombreux contes ayant fait le succès de Disney. C’est également sur ce continent que Walt Disney aimait tant voyager en quête d’inspirations, mais c’est surtout en France qu’il avait servi en tant qu’ambulancier de la Croix-Rouge pendant la première guerre mondiale, ou encore à Isigny-sur-Mer, d’où la famille Disney tient ses origines.
En septembre 1984, Michael Eisner et Franck Wells sont nommés à la tête de Walt Disney Productions, alors rebaptisé The Walt Disney Company. Le projet de parc européen fut donc la première sur laquelle s’attela la nouvelle équipe de direction.
Plus de 1200 sites furent visités, dispersés entre la France et l’Espagne. Finalement c’est la France qui fut choisi et la ville nouvelle de Marne-la-Vallée située à une trentaine de kilomètres de Paris, créée 15 ans plus tôt par le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme, et qui peine à être économiquement attractive. En effet, elle compte alors tout juste 150 000 habitants (contre 320 000 habitants en 2013). L’Île-de-France est à cette époque fortement polarisée sur l’Ouest francilien et le quartier d’affaires de la Défense.

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Le 18 décembre 1985, Michael Eisner, le Premier Ministre français Laurent Fabius, Édith Cresson (Ministre du Commerce extérieur et du tourisme du gouvernement), Michel Giraud (président du conseil régional d'Île-de-France), et Paul Séramy (président du conseil général de Seine-et-Marne et vice-président de la commission des affaires culturelles du sénat), signent une lettre d’intention portant sur l’implantation d’un parc à thème Disney à Marne-la-Vallée.
Il faudra attendre le 24 mars 1987, pour aboutir à un accord définitif et la signature de la Convention d’Etat pour la création et l’exploitation d’Euro Disney en France, entre Michael Eisner, le Premier Ministre Jacques Chirac, Pierre Méhaignerie, (Ministre de l'équipement, du logement, de l'aménagement du territoire et des transports), Michel Giraud (Président du Conseil Régional d'Île-de-France), Paul Séramy (Président du Conseil Général de Seine-et-Marne et Vice-Président de la Commission des Affaires Culturelles du Sénat), Paul Reverdy (Président du Conseil d'administration de la RATP), Jean Poulit (Directeur général de l'Epamarne, premier des établissements publics d'aménagement de Marne-la-Vallée), et Jérôme Bouvier (Président du Conseil d'administration de l'EPA-MARNE).
Pour l’anecdote, Michael Eisner souhaitait que Mickey Mouse signe à sa place, au nom de la Walt Disney Company. Cette demande a été refusée par Jacques Chirac.

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La convention de 1987 définit sur 30 ans les rôles de l’ensemble des parties prenantes dans le développement du territoire et de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée. Ce ne sont pas moins de 1945 hectares, situés dans le secteur IV de Marne-la-Vallée, que l’Etat confie en concession à The Walt Disney Company, pour l’implantation de son tout premier parc à thèmes européen. Disney s’engage à développer et à aménager ce vaste territoire en partenariat avec les collectivités locales et EPA-MARNE, l’Etablissement Public d’Aménagement de Marne-la-Vallée. Dès 1989, il délèguera cette tâche à une société privée créée à cet effet, Euro Disney (« le Groupe »). La Convention prévoit alors la création d’un premier parc à thèmes, et des développements immobiliers autour de ce parc, avec notamment la création d’un quartier d’affaires.
De leur côté, les pouvoirs publics ont pris un certain nombre d’engagements destinés à faciliter la desserte du site, comme le prolongement de la ligne A du RER, la connexion à l’autoroute grâce à une voie d’accès de 5 kilomètres, la construction ou remaniement de routes secondaires. Et si la SNCF n’est pas signataire de l’accord de 1987, la Convention prévoit néanmoins une réserve foncière qui permettra une interconnexion avec le TGV Est. Pour The Walt Disney Company, ces engagements forts de la part de l’Etat, de la région et du département, ont clairement joué en faveur d’une implantation en France.
Toujours dans la Convention et selon l'article 6, Disney s'engage à valoriser les langues et cultures françaises et européennes. Les informations et annonces, ainsi que les noms des attractions seront prioritairement en langue française et pourront également être traduites dans d'autres langues. Une exception est faite pour les attractions majeures les plus renommées qui pourront conserver leur nom en langue anglaise sans obligation de traduction (« It's a Small World », « Big Thunder Mountain », etc.). Le parc à thèmes devra inclure une attraction axée sur la culture française et européenne, sous forme d'un cinéma à 360° (le « Visionarium »). Enfin, le complexe devra accueillir un office de tourisme pour assurer la présentation de l'offre touristique et culturelle de la région Île-de-France.
Dès 1988, les premiers coups de pioche sont donnés sur le chantier du Parc Disneyland, le plus grand jamais entrepris en Europe après celui du Tunnel sous la Manche qui relie la France et le Royaume-Uni
Le 14 septembre 2010, Euro Disney et l'État français signent un avenant à la Convention qui la prolonge jusqu'en 2030 au lieu de 2017. Cet avenant permet de poursuivre le développement de la destination touristique et de Val d’Europe, et de développer un nouveau projet de destination touristique, « Villages Nature ».

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Depuis son ouverture en 1992, Disneyland Paris s’est imposé comme la première destination touristique européenne, avec plus de 320 millions de visites dont 56% en provenance de l’étranger, en majorité d’Europe. Grâce à ses infrastructures et à un écosystème touristique solide, Disneyland Paris a déjà généré 68 milliards d’euros de valeur d’ajoutée à l’économie française et contribué à hauteur de 6,2 % aux recettes touristiques de la France.
Disneyland Paris a permis à la Seine-et-Marne d’éclore en Ile-de-France. Au cœur de son écosystème, la gare de Marne-la-Vallée–Chessy, 1er hub TGV de France qui dessert chaque jour 54 villes européennes, mais aussi le pôle hôtelier Disney, 5ème de France, avec 7 hôtels dont le deuxième plus grand hôtel d’Europe : le Disney’s Newport Bay Club®. La destination participe plus largement à l’attractivité et la renommée de tout le pays. Selon la SETEC, 52 % de ses visiteurs internationaux profitent de leur séjour sur le Parc pour ensuite découvrir les lieux emblématiques de la capitale.
Du point de vue de l’emploi, Disneyland Paris est aujourd’hui le premier employeur mono-site de France, avec 15 000 salariés et jusqu’à 56 000 emplois directs, indirects et induits, générés chaque année.
En plus d’une capacité de recrutement hors-normes, le Parc assure une qualité de l’emploi (près de 85% de contrats à durée indéterminée), des conditions de travail privilégiées (73% des Cast Members étant logés à proximité, en Seine-et-Marne) et mène une véritable politique de formation (plus de 400 000 heures de formation dispensées chaque année) valorisant ainsi la promotion interne.
A Disneyland Paris, ce sont 100 nationalités et 20 langues parlées qui travaillent ensemble au quotidien. Ce sont 500 métiers qui sont proposés et qui contribuent à la diversité des emplois et à l’intégration de profils variés. Cette politique de recrutement dynamique est à l’origine d’un cercle vertueux pour tout le secteur du tourisme. Aussi, pour 1 emploi créé chez Disneyland Paris, ce sont près de 3 emplois qui voient le jour à l’extérieur, notamment dans les hôtels, restaurants et autres services à proximité du Parc.
L’entreprise s’appuie également sur un solide réseau de 3 000 fournisseurs en France et à l’international, auprès desquels elle a réalisé plus de 13.7 milliards d’euros d’achats, dont 82,3 % en France.

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C’est cette réussite qu’est venu célébrer le chef de l’Etat Français François Hollande, le 25 février 2017 au Disney’s Newport Bay Club à l’occasion des 30 ans de la signature de la Convention. Un symbole fort puisque c’est la première depuis 1994 et la visite de François Mitterrand aux côtés de Georges Bush, que Disneyland Paris accueillait un Président français  dans l’exercice de ses fonctions. Catherine Powell (Présidente d’Euro Disney S.A.S.), était également présente, s’exprimant sur la fidèle collaboration entre Euro Disney, les autorités françaises et les élus depuis maintenant trente ans.
« La France possède des avantages compétitifs indéniables. La richesse de son patrimoine, la qualité des infrastructures ou son dynamisme culturel, sont seulement quelques un de ses atouts majeurs. Walt Disney, grand admirateur de la France, aurait été particulièrement fier de cette réussite. »

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Ce fut ensuite au tour de Elżbieta Bieńkowska (Commissaire Européenne au Marché intérieur et à l’industrie) de prendre la parole, a rappelé que Disneyland Paris joue un rôle majeur dans l’économie française et dans la renommée de la France à travers le monde.
François Hollande, quant à lui a déclaré : « Disney fait partie de nos atouts et de notre environnement ». Il n’a d’ailleurs pas manqué de féliciter les 15 000 Cast-Members pour leur talent et leur dévouement.

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N’oublions pas également, le lancement de la magnifique campagne pour le tourisme francilien « Paris is waiting for you » créée en collaboration  avec la Mairie de Paris, la région Ile-de-France et de nombreux acteurs du tourisme.

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30 ans après la signature de la Convention, Disneyland Paris et l’Etat français continuent à avancer main dans la main pour que la France reste la référence mondiale en matière de tourisme. Il n’est pas à douter que l’est parisien et notamment le secteur de Marne-la-Vallée continuera de se développer et offrir à l’économie française et au développement du territoire, un bel avenir…

 

 

Nous tenons à remercier le service communication et notamment Mathias Dugoujon ainsi que l'équipe communication de nous avoir permis d’assister  à cette belle cérémonie, qui restera, nous en sommes sûr un très bel événement dans l’histoire de Disneyland Paris.
Enfin, nous adressons de sincères félicitations à toute l'équipe organisatrice de cet évènement !

Photos : ©Disney News / ©Disneyland Paris / ©Elysée

23 février 2017

L'Empereur

 

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Le réalisateur Luc Jacquet retourne en Antarctique, 12 ans après « La Marche de l’Empereur » dans le cadre de l’expédition « Antartica ». L’occasion pour lui de nous ramener, une fois de plus, de très belles images de ces animaux qu’il affectionne tant.
Avec une nouvelle approche, « L’Empereur », nous permet de repartir à l’aventure sur la banquise afin de retrouver ces animaux si attachants. 

Synopsis : À travers le regard et les souvenirs de son aîné, un jeune manchot se prépare à vivre son premier voyage… Répondant par instinct au mystérieux appel qui l’incite à rejoindre l’océan, découvrez les incroyables épreuves qu’il devra à son tour traverser pour accomplir son destin et assurer sa survie et celle de son espèce. Marchez avec lui dans les paysages éphémères de l’Antarctique, ressentez la morsure du vent et du froid qui l’attendent à chaque pas et plongez avec lui dans les fonds marins jusqu’alors inexplorés.

Initiée par Luc Jacquet et son ONG Wild-Touch, l’expédition artistique et scientifique « Antarctica » s’est déroulée à l’automne 2015.
Pour la première fois, une équipe artistique a pu capter pendant 45 jours, avec du matériel et des techniques perfectionnés, l’extraordinaire biodiversité terrestre et sous-marine d’un des plus beaux écosystème au monde pour nous livrer un témoignage exceptionnel de l’incroyable faune polaire et enquêter sur l’impact du changement climatique sur ce continent  désormais fragilisé.
Sous la glace, Laurent Ballesta, photographe plongeur et biologiste marin a réalisé avec son équipe de plongeurs un vrai défi technique et humain en découvrant à des profondeurs jusque-là inexplorées une biodiversité méconnue. Sur la glace, Vincent Munier, photographe des milieux extrêmes, a révélé en image la vie animale en Terre Adélie. Avec sa propre sensibilité, Luc Jacquet a exploré l’univers polaire.
Autant de témoignages sensibles d’un sanctuaire exigeant et fragile, partagés avec le public via des expériences complémentaires, comme des livres, expositions photo, documentaires télévisé diffusé sur ARTE, VR360°…

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Même si le sujet résonne comme un air de déjà vu, et, est à quelques différences prêtes en tout point similaire avec son aîné « La Marche de l’Empereur », « L’Empereur » raconte en effet l’histoire du manchot empereur, mais cette fois-ci du point d’un mâle adulte.
Passé la déception du « scénario », nous ne pouvons qu’être admiratifs, quant au travail réalisé sur les images. En effet, plus de dix ans après le tournage de « La Marche de l’Empereur », le matériel a évidemment beaucoup évolué. Tournage en numérique 4K, utilisation de drones, le résultat à l’écran est alors à la hauteur, et révèle toute la beauté immaculée de l’Antarctique comme rarement vu au cinéma !
L’autre atout du film, et toujours dans le domaine de l’image, est sans aucun doute les différentes prises de vues sous-marine réalisées par une équipe de plongeurs dirigée par Laurent Ballesta (biologiste naturaliste marin, spécialiste mondial de la photographie sous-marine), une première mondiale, puisque cette équipe a procédé en une série de plongées profondes  jusqu’à 70 mètres dans l’océan antarctique à -1,8°C. Grâce aux images récoltées lors de ces plongées, on observe l’empereur sous l’eau, dans son élément, une facette de l’empereur qui nous est totalement méconnue. Des images de toute beauté !

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Pour ce nouveau film distribué par Disneynature, Luc Jacquet a fait appel à Lambert Wilson pour la narration. Contrairement à « La Marche de l’Empereur », l’on retrouve ici une voix unique, sans personnifications d’animaux. Rien à redire sur le ton, très posé et sobre, collant parfaitement au contexte mais qui manque peut-être de relief.
Pour la musique, c’est Cyrille Aufort qui s’y colle et retrouve Luc Jacquet, après avoir travaillé sur la partition de « La Glace et le Ciel » en 2015. Là aussi, la musique n’a pas l’originalité qu’avait celle du premier opus porté par Emilie Simon, mais accompagne à merveille les images avec légèreté.

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« L’Empereur », bien que magnifique visuellement parlant, n’arrive pas ou peu à accrocher son public comme « La Marche de l’Empereur » avait pu le faire en son temps. Ce manque d’empathie est certainement dû au fait que le sujet n’est pas nouveau à proprement parler et, est même redondant, sans surprises. En revanche, pour la nouvelle génération, elle saura s’émerveiller face à de sublimes images et découvrira un continent plein de mystères et de surprises. Ces animaux n’ont décidément pas fini de nous surprendre.

 

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