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Disney News
super-heros
25 mai 2018

Zodiac Legacy : Convergence

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Résumé :
En visite scolaire dans un musée de Hong Kong, Steven Lee ne pense qu’à une chose : regagner sa banlieue de Philadelphie pour jouer à la console.

Mais ce projet est mis à mal quand il pénètre dans un temple secret du musée ! Elu par le pouvoir du Tigre, le frêle garçon va être entraîné dans une course-poursuite pour percer le mystère des  12 pouvoirs du Zodiaque.
A ses trousses, une funeste organisation compte bien s’emparer de cette puissance pour asservir notre monde…

Notre Avis :
« Zodiac Legacy : Convergence » est le premier tome d'une trilogie de romans fantastique créée par Stan Lee, Stuart Moore et Andie Tong, trois personnes habitués aux super-héros et aux mangas.
La première chose que le lecteur remarquera en lisant ce premier volume est à quel point le roman suit un arc narratif finalement assez classique qui fera fortement penser à la franchise « X-Men ». En effet « Zodiac Legacy : Convergence » est un roman regorgeant d'action et qui pose les bases sur les débuts d'une grande rivalité entre deux équipes de super héros idéologiquement opposés.  A la différence de celle-là, il met ici un accent plus prononcé sur la distribution et l'interprétation des superpouvoirs.
Les forces obscures de dirigées par Maxwell, le plus ancien et le plus expérimenté des Dragons, un riche homme d’affaire impitoyable doté d'une armée privée. En revanche, l'équipe qui se dresse contre cette force de style militaire est dirigée par la plus jeune et moins expérimentée Jasmine exerçant également le pouvoir du Dragon, sans l'expérience, le financement illimité et la main-d'œuvre. Ce qu'elle a de son côté, cependant, c'est un sens clairement défini de la droiture, du courage, et une équipe de débutants en herbe qui apprennent à maîtriser leurs nouvelles capacités et plus particulièrement, Steven Lee le héros de cette histoire.

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La chose la plus convaincante à propos de ce livre, ne réside pas dans les grandes scènes de combat (et croyez-nous, il y en a beaucoup), mais plutôt les personnages. Steven Lee, notre protagoniste principal, est celui qui tire clairement son épingle du jeu : un adolescent sino-américain qui se sent à sa place à la fois aux États-Unis, mais encore plus en Chine. Cette distance, ce sentiment d'isolement, façonne le caractère de Steven et les décisions qu'il prend.
Pour la première fois, avec Jasmine, Carlos et le reste de l'équipe, il a l'impression qu'il peut faire la différence et qu'il peut vraiment appartenir à un groupe, ceci l'aidant à trouver sa propre voie.

Ce voyage de découverte de soi ne se limite pas seulement à Steven; toute l'équipe de Zodiac sous la direction de Jasmine (y compris Jasmine elle-même) est aux prises avec ces pouvoirs et ces questions d'identité. Jasmine guide et mène courageusement son équipe dans la bataille, bien qu'il soit clair qu'elle lutte elle aussi tout en étendant ses propres pouvoirs. Plus proche de Steven, il y a la musicienne française Roxanne, qui éprouve la peur et le rejet de sa famille lorsque ses pouvoirs se sont révélés, mais qui apprend peu à peu à contrôler sa voix super héroïque (et à combattre ceux qui essaient de la réduire au silence). Tous les personnages de cette équipe passent par des arcs similaires ce qui nous permet de nous attacher à eux d’en apprendre beaucoup à leur sujet.

Dans le même ordre d'idées, une autre force clé pour ce premier tome de « Zodiac Legacy » est la diversité de la distribution, à la fois héros et méchant. Ces différents contextes culturels, les apparences, leurs actions etc… sont représentées dans une trame de fond spécifique à chaque personnage. Le tout est appuyé par les magnifiques illustrations bienvenues du talentueux Andie Tong renforçant cet esprit manga. Bien que nous ne puissions pas parler de l'exactitude représentation de la culture chinoise ou même du zodiaque chinois, n’y connaissant rien, les auteurs de « Convergence » semble s’être bien documenté, faisant transparaitre au fil des pages un profond respect des cultures.

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Mais, bien que nous ayons aimé beaucoup de choses à propos de ce livre, il y a aussi des choses qui ne sont pas tout à fait développé alors que nous aurions aimé qu’ils le soient. Ceci vient certainement du fait que ce livre pose les bases et que beaucoup de choses vont être expliqué et que de nombreux évènements restent à venir dans les tomes 2 et 3.  
En ce qui nous concerne, nous avons déjà hâte de connaître la suite et nous conseillons vivement ce roman à tous les fans d’action et de bande-dessinée !

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26 octobre 2017

Thor : Ragnarok

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Quatre ans après ses dernières aventures solo sur Asgard et deux ans après avoir quitté la Terre dans « Avengers : L’Ere d’Ultron », revoici notre dieu à la tignasse blonde dans un nouvel opus coloré et surprenant. En effet Thor revient enfin pour sa troisième aventure solo intitulé ici « Thor : Ragnarok ».  Cette aventure non dénué de surprises est un pari risqué pour Marvel Studios qui prend, sur ce film un virage à 180 degrés et assume complétement cette nouvelle direction artistique pour son héros au marteau. 

Synopsis : Privé de son puissant marteau, Thor est retenu prisonnier sur une lointaine planète aux confins de l’univers. Pour sauver Asgard, il va devoir lutter contre le temps afin d’empêcher l’impitoyable Hela d’accomplir le Ragnarök – la destruction de son monde et la fin de la civilisation asgardienne. Mais pour y parvenir, il va d’abord devoir mener un combat titanesque de gladiateurs contre celui qui était autrefois son allié au sein des Avengers : l’incroyable Hulk…

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On avait quitté Thor et Hulk à la fin de « Avengers : L’Ere d’Ultron » sans pour autant s’en inquiéter dans les événements qui suivirent notamment dans « Captain America : Civil War » où les deux super-héros n’étaient étonnamment pas présent. Marvel Studios répond donc ici à cette question restée en suspens à savoir : Mais où sont passés le fils d’Odin et le géant vert ?
« Thor : Ragnarok » est alors une belle occasion pour la Maison des Idées de mettre en vedette ces deux personnages dans une aventure aux confins de l’univers.
Car oui, cet opus se passant intégralement dans une autre galaxie, entre Asgard et Sakaar, il se voit donc être par la même occasion en totale rupture  avec les deux précédentes aventures du Dieu du Tonnerre.
Pour cela, le réalisateur  Taika Waititi a décidé pour cet opus de s’éloigner un maximum de la direction artistique de ses prédécesseurs en offrant au public un univers complétement inédit lorgnant du côté des très populaires Gardiens de la Galaxie. Mais que les fans du beau blond se rassurent, cette ambiance totalement assumée se marie à merveille avec la mythologie Asgardienne qui nous semblait jusque-là bien sombre.
« Thor Ragnarok » est ainsi un mélange efficace d’action et d’humour dans un environnement riche en détails et en couleurs. Dans ces éléments précédemment cités, si il y en bien un qui est présent de bout en bout, c’est bien l’humour qui domine et creuse un peu plus le fossé entre « Thor », « Thor : Le Monde des Ténèbres » et ce nouveau long-métrage. Un humour décalé mais ne tombant jamais dans l’excès. 

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Au milieu de tous ces éléments, « Thor : Ragnarok » nous offre une panoplie de personnages à la hauteur de celui-ci, c’est-à-dire haute en couleur.
Chris Hemsworth campe pour la 5ème fois le costume du super-héros Thor avec  toujours autant de plaisir et cela se voit à l’écran. Jouant à fond l’humour, dans cet épisode Thor montre également toutes les facettes de son caractère en s’avérant même parfois touchant.
La vraie bonne surprise de cet opus est sans aucun doute, la participation de Mark Ruffalo dans le rôle du Docteur Banner/Hulk que l’on découvre enfin un peu plus que lorsqu’il est dans la bande des Avengers. Il forme ici un duo 100% efficace avec le dieu asgardien sans toutefois lui voler la vedette.
Loki est de retour sous les traits de Tom Hiddleston. L’acteur toujours aussi parfait, n’ayant plus rien à prouver, il offre à ses spectateurs un jeu tout en relief, explorant tour à tour toutes les facettes du caractère du personnage.
Enfin du côté des retours, Idris Elba reprend le rôle du Gardien du Bifrost et de la Porte des Mondes,  Heimdall, que l’on découvre également sous un nouveau jour.
Qui dit nouvel épisode du Marvel Cinematic Universe, dit bien évidemment nouveaux personnages tous aussi charismatiques les uns que les autres.
Cate Blanchett interprète la redoutable Déesse de la Mort Hela. Cette méchante pleine de haine envers le héros arrive sans difficulté en tête des antagonistes les plus charismatiques de l’Univers Cinématographique Marvel. Parfaite en tout point, elle n’est jamais ridicule et tente par tous les moyens de mener à bien sa quête de pouvoir.
Pendant cette aventure, Thor fera connaissance avec Valkyrie, son double féminin, joliement interprétée  par Tessa Thompson. Au caractère bien trempé, elle sans aucun doute l’atout charme et le zeste de féminité qu’il fallait à cet univers tout en muscles. 
En revanche, la performance de Jeff Goldblum dans le rôle du Grand Maître est décevante. Ce personnage ressemblant ni plus ni moins qu’à un bouffon sans charisme manque cruellement de motivations claires et n’est malheureusement pas celui que l’on espérait…

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Comme toute bonne production Marvel, les effets spéciaux sont ici légion et même si les magiciens d’ILM ont à nouveau fait des merveilles, avouons qu’ici, tout n’est que numérique donnant cette impression qu’aucun décor réel n’a été construit. Ce constat est beaucoup plus flagrant lorsque Thor se trouve sur Sakaar. Une différence de style qui en déroutera clairement plus d’un. Autre déception également, cet événement mythologie qu’est le Ragnarok n’intervenant qu’à la toute fin du film.
« Thor : Ragnarok » n’est évidemment pas avare en surprises et offre à tous les fans de la Maison des Idées, de nombreuses références ou même des apparitions de personnages issu de l’Univers Marvel.
La partition de Mark Mothersbaugh est quant à elle également une vraie déception si l’on compare à celles des volets précédents. Même si les thèmes joués permettent aux spectateurs de se repérer géographiquement, il est ici étrange d’entendre de la musique contemporaine dans une aventure du fils d’Odin. Notons également l’utilisation à outrance du titre « Immigrant Song » de Led Zeppelin. Par là aussi, la popularité d’une certaine équipe de Gardiens est passée…

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Malgré quelques points négatifs, « Thor : Ragnarok » s’avère être un excellent divertissement rempli d’humour et d’action au rythme soutenu. Très différente des deux précédents opus, cette 3ème aventure est  étonnement agréable à suivre. Visuellement bluffant, également doté de personnages haut en couleur, ce Thor cru 2017 signé Taika Waititi n’est certes pas le meilleur film des Studios Marvel mais ravira tout de même les fans du genre ! Du fun 100% garanti !

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