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Disney News
documentaire
23 février 2017

L'Empereur

 

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Le réalisateur Luc Jacquet retourne en Antarctique, 12 ans après « La Marche de l’Empereur » dans le cadre de l’expédition « Antartica ». L’occasion pour lui de nous ramener, une fois de plus, de très belles images de ces animaux qu’il affectionne tant.
Avec une nouvelle approche, « L’Empereur », nous permet de repartir à l’aventure sur la banquise afin de retrouver ces animaux si attachants. 

Synopsis : À travers le regard et les souvenirs de son aîné, un jeune manchot se prépare à vivre son premier voyage… Répondant par instinct au mystérieux appel qui l’incite à rejoindre l’océan, découvrez les incroyables épreuves qu’il devra à son tour traverser pour accomplir son destin et assurer sa survie et celle de son espèce. Marchez avec lui dans les paysages éphémères de l’Antarctique, ressentez la morsure du vent et du froid qui l’attendent à chaque pas et plongez avec lui dans les fonds marins jusqu’alors inexplorés.

Initiée par Luc Jacquet et son ONG Wild-Touch, l’expédition artistique et scientifique « Antarctica » s’est déroulée à l’automne 2015.
Pour la première fois, une équipe artistique a pu capter pendant 45 jours, avec du matériel et des techniques perfectionnés, l’extraordinaire biodiversité terrestre et sous-marine d’un des plus beaux écosystème au monde pour nous livrer un témoignage exceptionnel de l’incroyable faune polaire et enquêter sur l’impact du changement climatique sur ce continent  désormais fragilisé.
Sous la glace, Laurent Ballesta, photographe plongeur et biologiste marin a réalisé avec son équipe de plongeurs un vrai défi technique et humain en découvrant à des profondeurs jusque-là inexplorées une biodiversité méconnue. Sur la glace, Vincent Munier, photographe des milieux extrêmes, a révélé en image la vie animale en Terre Adélie. Avec sa propre sensibilité, Luc Jacquet a exploré l’univers polaire.
Autant de témoignages sensibles d’un sanctuaire exigeant et fragile, partagés avec le public via des expériences complémentaires, comme des livres, expositions photo, documentaires télévisé diffusé sur ARTE, VR360°…

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Même si le sujet résonne comme un air de déjà vu, et, est à quelques différences prêtes en tout point similaire avec son aîné « La Marche de l’Empereur », « L’Empereur » raconte en effet l’histoire du manchot empereur, mais cette fois-ci du point d’un mâle adulte.
Passé la déception du « scénario », nous ne pouvons qu’être admiratifs, quant au travail réalisé sur les images. En effet, plus de dix ans après le tournage de « La Marche de l’Empereur », le matériel a évidemment beaucoup évolué. Tournage en numérique 4K, utilisation de drones, le résultat à l’écran est alors à la hauteur, et révèle toute la beauté immaculée de l’Antarctique comme rarement vu au cinéma !
L’autre atout du film, et toujours dans le domaine de l’image, est sans aucun doute les différentes prises de vues sous-marine réalisées par une équipe de plongeurs dirigée par Laurent Ballesta (biologiste naturaliste marin, spécialiste mondial de la photographie sous-marine), une première mondiale, puisque cette équipe a procédé en une série de plongées profondes  jusqu’à 70 mètres dans l’océan antarctique à -1,8°C. Grâce aux images récoltées lors de ces plongées, on observe l’empereur sous l’eau, dans son élément, une facette de l’empereur qui nous est totalement méconnue. Des images de toute beauté !

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Pour ce nouveau film distribué par Disneynature, Luc Jacquet a fait appel à Lambert Wilson pour la narration. Contrairement à « La Marche de l’Empereur », l’on retrouve ici une voix unique, sans personnifications d’animaux. Rien à redire sur le ton, très posé et sobre, collant parfaitement au contexte mais qui manque peut-être de relief.
Pour la musique, c’est Cyrille Aufort qui s’y colle et retrouve Luc Jacquet, après avoir travaillé sur la partition de « La Glace et le Ciel » en 2015. Là aussi, la musique n’a pas l’originalité qu’avait celle du premier opus porté par Emilie Simon, mais accompagne à merveille les images avec légèreté.

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« L’Empereur », bien que magnifique visuellement parlant, n’arrive pas ou peu à accrocher son public comme « La Marche de l’Empereur » avait pu le faire en son temps. Ce manque d’empathie est certainement dû au fait que le sujet n’est pas nouveau à proprement parler et, est même redondant, sans surprises. En revanche, pour la nouvelle génération, elle saura s’émerveiller face à de sublimes images et découvrira un continent plein de mystères et de surprises. Ces animaux n’ont décidément pas fini de nous surprendre.

 

11 novembre 2015

Au Royaume des Singes

 

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Pour sa 6éme production, Disneynature, nous invite dans la jungle du Sri-Lanka, sur la trace d’une bande de macaques à toque à la vie sociale très organisée. Un spectacle de qualité attend le spectateur, dans la lignée de précédentes productions du label !

Synopsis : Au cœur d’anciennes ruines antiques perdues en pleine jungle d’Asie, vit Maya, une jeune macaque à toque pleine de ressources bien décidée à aider son petit à se faire une place dans ce monde. La vie peut s’avérer belle, la nourriture abondante et la sécurité assurée si tant est que l’on soit né au plus haut de l’échelle sociale. Mais pour ce nouveau-né et sa mère, la lutte est quotidienne. Il leur faudra beaucoup d’ingéniosité, de travail et un peu de chance pour espérer changer leur place dans le monde.

Il est incroyable de voir que Disneynature, au fur et à mesure de ses productions, arrive toujours à nous apprendre des choses et à nous faire voyager à l’autre bout du monde, en suivant une histoire où seul la nature et les animaux sont acteurs. En effet, ici les macaques à toque sont un excellent sujet pour un film animalier, notamment de par leur système social. Car oui, le spectateur aura la surprise de constater que l’échelle sociale de ces primates, est en tout point identique et injuste que chez les humains. Chez les macaques à toque, le rang s’hérite par la mère. En effet, si les mâles adolescents migrent vers d’autres troupes, les femelles restent toujours dans leur groupe d’origine. Néanmoins, le rang d’une femelle restera invariable tout au long de sa vie tandis que celui d’un mâle pourra fluctuer. Il pourra se voir déchu de sa position au sommet de la hiérarchie (et souvent quittera alors le groupe) comme il pourra se hisser vers les plus hautes sphères (encore faudra-t-il qu’il soit en bonne santé et fort physiquement ou alors qu’il fasse preuve d’ingéniosité pour impressionner ses rivaux).
La parcours de Maya (une roturière, si on peut appeler ça comme ça), pour se faire une place de choix, dans cette société très stricte, est donc très plaisant à suivre et fort intéressant. Attendrissant à souhait, ces petites bêtes très intelligentes sauront vous étonner !

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Même si il est doté d’un sujet passionnant « Au Royaume des Singes », souffre de quelques défauts, assez propres aux films Disneynature. Le scénario est très simple mais est très largement compensé par ces magnifiques gros plans sur les macaques que l’on identifie tout de suite, grâce à leurs propres personnalités et ces décors de jungle luxuriante et de vieux temples, absolument grandiose ! Mention spéciale à la scène de la chasse aux termites, magnifiquement filmée. Des images maîtrisée et qualitative, le spectateur ressortira de la salle, en en ayant eu plein les yeux.
Sortir « Au Royaume des Singes » à peine deux ans après la sortie de « Chimpanzés », procure un petit effet de « déjà vu », même si ici, l’espèce n’est pas la même. On remarquera également une présence un peu trop appuyé de l’homme, là où dans les précédentes productions du label, il n’apparaît pas tout simplement.

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Pour ce sixième film, la narration en version française a été confiée à Claire Keim. Tout en douceur, l’actrice livre ici un travail de qualité en laissant les images « parler » et en y mettant les bonnes intonations là où il faut.
La musique de Harry Gregson-Williams est de bonne facture même si il manque un thème fort.
Les réalisateurs Alastair Fothergill et Mark Linfield offre donc un film digne du label qui saura ravir petits et grands.

« Au Royaume des Singes » n’est certes pas le meilleur Disneynature, mais il a le mérite d’être fort intelligent de par son sujet et attachant de par les animaux dont il traite. Magnifiquement mis en image, « Au Royaume des Singes » c’est 1h30 d’évasion et d’émotion à partager en famille. 

Bonus : Découvrez notre interview du réalisateur Mark Linfield !

 

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