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Disney News
critique
4 janvier 2023

Disney sur Glace : La Grande Aventure - Notre Avis !

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Chaque année, c’est toujours un plaisir de se rendre au Zénith de Paris découvrir la nouvelle production « Disney sur Glace ». Un rendez-vous familial à ne manquer sous aucun prétexte tant nous avons l’assurance de passer un très bon moment en compagnie de nos personnages préférés.

Cette année, nous avons eu la chance de découvrir « La Grande Aventure », une production originale qui se démarque de ses prédécesseurs, et qui nous a particulièrement enchanté.
Avant que le spectacle ne commence, des pirates passent à l’abordage de la scène afin de capturer la Fée Clochette. C’est ainsi que le spectacle commence avec Mickey, Minnie et leurs amis, afin de nous embarquer avec eux dans une quête magique à travers les plus célèbres histoires Disney, et tenter de libérer Clochette des griffes du Capitaine Crochet.
Pour nous aider dans cette grande aventure, nos célèbres amis feront appel à une carte aux trésors, qui nous permettra de naviguer entre les mondes que nous visiterons, et ainsi remplir le réservoir de magie.

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La première chose qui nous a surpris, est sans aucun doute l’introduction qui détonne des productions habituelles, s’éloignant quelques peu des ambiances musicales auxquelles nous étions habitués jusque-là. En effet, c’est sur une chanson originale « Sur la Glace » que le spectacle débute. Sur des sonorités très pop-rock, danseurs, acrobates et personnages donnent le ton, dans une ambiance survoltée, et nous sommes prêts à les suivre pendant près de deux heures.
Doté de magnifiques costumes et magnifié par d’incroyables figures, ce « Disney sur Glace » édition hiver 2022/2023, se découpe comme ses prédécesseurs en deux actes très rythmées, savant mélange de Classiques Disney et Pixar, d’hier et d’aujourd’hui.
C’est ainsi que nous voyageons dans le château enchanté de « La Belle et la Bête », dans les îles paradisiaques au son de la chanson  « Le Bleu Lumière » avec Vaiana, puis direction la chambre d’Andy avec les personnages de « Toy Story » dans une mise en scène moderne. Enfin, c’est au cœur de Santa Lucia que nous retrouvons Miguel et une troupe de squelettes, dans un magnifique tableau chorégraphié utilisant la technique de la lumière noire. Le résultat est magnifique et le public est sous le charme.

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C’est après un court entracte que le spectacle reprend avec un deuxième acte toujours aussi entraînant. Notre quête reprend alors à Agrabah sous le rythmes des versions remixées de « Je suis ton Meilleur Ami » et de « Ce Rêve Bleu » en compagnie d’Aladdin et de son génie. On continuera ensuite avec un petit plongeon sous l’océan avec Ariel, Sébastien et Polochon accompagnés d’une troupe de patineurs aux costumes tous plus originaux les uns que les autres.
Cette grande aventure ne pouvait pas se clore sans un petit aller-retour au Royaume d’Arendelle et chanter le désormais célèbre tube « Libérée, Délivrée » avec Elsa.

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Une fois de plus, « Disney sur Glace » ne déroge pas à sa réputation de meilleur spectacle familial de fin d’année, en proposant une aventure magique, rythmée et pour la première fois interactive. En effet, cette année la production a décidé de mettre le public au centre de l’intrigue en le faisant participer de différentes façons. Par exemple, chaque histoire étant introduite avec une énigme, c’est au public de la résoudre afin de découvrir l’aventure qui prendra vie sous ses yeux.  D’autres types d’interactions sont à découvrir tout au long du spectacle, mais nous vous laissons la surprise de les découvrir.
En ce qui concerne les décors, ils sont ici réduits à leur strict minimum, se limitant à une toile sur laquelle sont projeté des décors numériques, rappelant les différents univers que l’on traverse au cours du spectacle. Côté musique, rien à signaler, si ce n’est l’étrange version de « C’est la Fête » devenue « Bienvenue »
En revanche si il y a bien un gros point noir, c’est le nombre de fautes d’orthographe disséminées dans le programme. Tout simplement inadmissible, surtout pour la marque que la production est censé représenté via le spectacle...

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« La Grande Aventure » est sans doute la meilleure production « Disney sur Glace » qui nous a été donné de voir jusqu’à maintenant. Histoires courtes, permettant un choix plus large de personnages Disney et Pixar ; interaction avec le public bienvenue, figures toujours impeccable que ce soit au niveau du patinage ou des acrobaties, en bref nous avons été totalement conquis et heureux de voir toujours autant d’étoiles dans les yeux des enfants !
Après une tournée dans toute la France durant cet hiver 2023, « Disney sur Glace » sera de retour, et nous avons déjà hâte de découvrir sa nouvelle création, qui, nous l’espérons sera tout aussi moderne et dans l’air du temps. 

13 mai 2022

Doctor Strange in the Multiverse of Madness : Notre Avis !

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Après avoir ouvert les portes du multivers pour aider Peter Parker  dans SPIDER-MAN : NO WAY HOME, Stephen Strange est de retour dans sa seconde aventure solo. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que dans la nouvelle production des studios Marvel DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS, notre sorcier préféré va avoir du pain sur la planche pour combattre les nombreux désagréments de ces réalités alternatives.
Si les dernières aventures de l’homme araignée ainsi que la série animée WHAT IF…? nous avait permis de nous donner un avant-goût de ce qu’est vraiment le multivers, ce nouveau volet ne laissera clairement pas ses spectateurs ressortir de la salle indemne.

Synopsis :
Dans ce nouveau film Marvel Studios, l’univers cinématographique Marvel déverrouille et repousse les limites du multivers encore plus loin. Voyagez dans l’inconnu avec Doctor Strange qui avec l’aide d’anciens et de nouveaux alliés mystiques, traverse les réalités hallucinantes et dangereuses du multivers pour affronter un nouvel adversaire mystérieux.

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La première chose que l’on pourrait dire, c’est qu’à l’instar du film LES ÉTERNELS, les studios Marvel ont décidé de taper fort avec DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS, en nous proposant une nouvelle fois, une toute autre approche du Marvel Cinematic Universe. En effet, le côté familial auquel nous étions habitués jusqu’à présent, est ici absent, tout comme l’humour, pour laisser place à l’horreur. Oui, vous avez bien lu, cet opus est en fait bien plus sombre et violente que les autres productions de la Maison des Idées, ce qui risquera donc de déranger le jeune public. Entre Jump scares, monstres et cadavres, le réalisateur Sam Raimi se fait plaisir, lui qui a déjà œuvré dans le genre super-héroïque avec la trilogie SPIDER-MAN dans les années 2000. On peut donc largement en déduire qu’il a eu ici carte blanche pour proposer quelque chose de très différent. Si cela s’est avéré être une excellente idée de faire flirter DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS avec le genre horrifique, on aurait cependant aimé qu’une petite touche d’émotion, autre que la peur viennent nous effleurer…

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Pendant plus de deux heures, les spectateurs de DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS assisteront à du grand spectacle comme seul Marvel sait le faire. L’histoire menée tambour battant ne souffre d’aucun temps mort même si celle-ci est doté d’un structure narrative assez classique. Comme son titre l’indique, tout au long du film, nous naviguons entre différents univers, ce qui permet d’offrir une multitude de possibilités pour le futur du MCU mais également une belle variété de paysage à l’histoire. En revanche, nous pourrions peut-être reprocher au long-métrage d’être un peu trop sage avec l’utilisation de ce multivers, et certain pourrait même être déçu, car finalement on ne voit pas grand-chose. L’autre grande réussite de cet opus, est sans aucun doute l’évolution des personnalités des personnages principaux. On pense notamment à celle de Stephen Strange dont l’intrigue dévoile plus d’éléments sur son passé. Nous découvrons également que sous son costume de grand sorcier, se cache un homme aux nombreuses failles et une immense souffrance, celle de ne pas être avec celle qu’il aime.
Enfin, la scène finale, donnera une immense envie de voir la suite de la Phase IV, tant celle-ci se révèle mystérieuse et vraiment surprenante. Pour ce qui est de la conclusion de cette aventure, elle est, à notre goût bien trop précipitée et rapide, quelques minutes en plus n’auraient pas été de trop…
En parlant de mystère justement, l’une des scénes post-génériques (la première), véritable tradition chez Marvel, l’est tout autant, en nous donnant un aperçu de ce que pourrait être la suite des aventures du célèbre sorcier. Concernant la seconde, elle n’est quant à elle, pas d’un grand intérêt. 

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Après AVENGERS : INFINITY WAR, AVENGERS : ENDGAME et bien sûr SPIDER-MAN : NO WAY HOME, c’est avec un réel plaisir que nous retrouvons Stephen Strange dans un film rien qu’à lui. Dans ce nouvel opus nous découvrons, comme dit plus haut, un Strange plus fragile, avec une personnalité beaucoup plus développée, évoluant vers quelque chose de plus paternaliste du fait qu’il doit protéger une jeune fille du nom d’America Chavez. Toujours Interprété par l’impeccable Benedict Cumberbatch, Stephen Strange n’en oublie pas pour autant son autre mission, celui de protéger également le multivers. Et qui dit multivers, dit aussi des rencontres avec des versions altérées de notre bon vieux Doctor Strange, l’occasion pour Benedict Cumberbatch de nous prouver (même si il n’en a plus besoin) une fois de plus, l’étendue de son talent d’acteur.
Nous le savions, Wanda Maximoff est la pièce maîtresse de ce nouveau film, et arrive même à voler la vedette au Doctor Strange. Plus puissante et voulant à tout prix retrouver les enfants qu’elle s’est créée, ne pouvant le faire que dans d’autres univers, celle devenue la Sorcière Rouge, est capable des pires monstruosités. L’actrice Elizabeth Olsen y est magistrale en offrant à son personnage toute une palette d’émotions, lui donnant ainsi beaucoup de relief. En revanche, pour les futurs spectateurs, nous vous conseillons d’avoir vu la série WANDAVISION disponible sur Disney+, pour comprendre parfaitement l’évolution du personnage et ses motivations quant à son but ultime.
Avec DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS, c’est un nouveau personnage qui intègre le MCU, en la personne d’America Chavez interprétée par la jeune et convaincante Xochitl Gomez. Même si America Chavez manque clairement de charisme, certainement dû à une mauvaise écriture de l’évolution du personnage, il est intéressant de constater, de par son pouvoir, qu’elle dégage un certain potentiel le futur du Marvel Cinematic Universe.
Dans cet opus, nous retrouvons également Christine Palmer, l’ex-femme de Stephen interprétée par Rachel McAdams. Sa présence, plus importante que dans le long-métrage de 2016, sert ici l’intrigue à travers les différents univers.
Enfin, Benedict Wong est aussi de retour dans le rôle de Wong toujours fidéle à lui-même, mais bien décidé à protéger Kamar-Taj.
N’oublions pas aussi de mentionner, au grand plaisir des fans, que DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS nous donne l’occasion de découvrir de nouveaux super-héros apparaissant sous forme de caméos. Nous n’en dirons pas plus, mais croyez nous, ce multivers offre des possibilités incroyables !

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Une fois de plus, en termes d’effets visuels, les studios Marvel ne nous déçoivent pas et on en prend littéralement plein les yeux. Si DOCTOR STRANGE était déjà incroyable, DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS l’est tout autant avec des effets maitrisés tout simplement incroyables. On retiendra notamment, multivers oblige, la scène où les personnages passent d’un univers à d’autres, tout simplement impressionnante ! On saluera d’ailleurs le travail des équipes créatives pour concevoir ces univers visuellement différents et vraiment très beaux. Cela change vraiment des styles graphique auxquels le MCU nous avait habitués.  Les scénes de combat sont elles aussi bluffantes, que ce soit à mains nues ou à coup de sorts. L’une d’entre elles, dans le dernier chapitre est particulièrement réussi et pour le coup assez originale.
Malheureusement à trop vouloir forcer sur le fond vert, on remarque par ci, par là que l’incrustation n’est pas parfaite.
Concernant la bande-originale, la partition de Danny Elfman est décevante et n’est pas la hauteur du long-métrage. 

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Malgré quelques petites faiblesses et une fin trop rapide, DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS est un divertissement solide, servi par un Sam Raimi décidément très en forme. Empruntant le chemin d’un film à frissons et bien gore, on se surprend à sursauter à certains moments, ce qui n’est pas commun chez Marvel. Cette ambiance pesante que le réalisateur impose aux spectateurs s’avère efficace et fait de ce long-métrage une œuvre à part dans le Marvel Cinematic Universe.
Et pour en profiter pleinement, nous vous conseillons vivement d’avoir vu SPIDER-MAN : NO WAY HOME, les séries WANDAVISION, LOKI, et WHAT IF…? , et bien sûr le premier volet des aventures de Doctor Strange.
Ce voyage à travers le multivers qu’est DOCTOR STRANGE IN THE MULTIVERSE OF MADNESS est l’occasion pour Marvel d’ouvrir les portes à une infinité de possibilités pour le futur. On a déjà hâte de voir la suite, ça promet !


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